IBM: le post-BI passe par l’analytique et du décisionnel plus réactif
IBM meuble petit à petit son catalogue décisionnel. En attendant de mieux marier Cognos et SPSS- entre autres.
IBM meuble petit à petit son catalogue décisionnel. En attendant de mieux marier Cognos et SPSS- entre autres.
En partie en raison de l’acquisition de SPSS, IBM ne parle plus de BI & PM (business intelligence/performance management) mais d’Analytics & PM. La société semble en tout cas vouloir développer davantage l’offre de solutions analytiques de Cognos. “Mais il ne s’agira pas de “solutions out-of-the box comme en proposent divers éditeurs depuis plusieurs années”, insiste Luc Goossens, directeur pré-ventes Analytics & PM chez IBM/Cognos Belgique. “Les entreprises ont besoin de personnaliser ce type de rapports pré-mâchés. Le problème se pose classiquement lorsque l’on met un ERP à jour et que l’on doit ‘récupérer’ les modèles qui ont été modifiés entre-temps. Nous visons donc des applications que l’on pourra personnaliser, sans programmation, qui assimileront d’elles-mêmes les modifications faites avec le temps aux ERP et modèles.”
Des modules pour gestion des ventes, de talents (évaluation des processus de recrutement et des aptitudes d’apprentissage) et de procurement ont été ajoutés au catalogue. D’autres devraient suivre, notamment pour la gestion logistique ou pour un nombre accru d’ERP (via l’Open Connector).
Lors de son Information on Demand Global Conference de Las Vegas, IBM a en outre lancé un InfoSphere Streams Mining Toolkit, qui exploite des modèles de scoring afin d’autoriser du décisionnel sur des données ‘in-motion’ (suivi de données captées en continu, par exemple, les schémas de dissipation de fumées lors d’un incendie), et un Master Information Hub, complément optionnel de l’InfoSphere Master Data Management Server 9.0, qui permet de construire des domaines de données personnalisés, cohabitant éventuellement avec des domaines pré-conçus.
D’ici le 2ème semestre 2010, IBM devrait renforcer divers aspects du BI Cognos: interface plus conviviale, cloud computing (IBM devrait, d’ici là, préciser les partenaires avec lesquels elle collaborera), analytique (intégration plus intime des potentiels et modèles analytiques SPSS), outils de visualisation et de collaboration. Dans ce dernier registre, IBM parle de potentiels Web 2.0 “mais sans nous contenter d’imiter ce qui a déjà été fait ou de faire acte de présence. Nous voulons nous donner le temps de proposer quelque chose de structuré, de fondamental, d’adapté au monde de l’entreprise”, souligne Luc Goossens.
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