IBM et des fabricants de puces vont booster la plate-forme Linux
Conjointement avec les fabricants de puces Arm, Freescale, Samsung, ST-Ericsson et Texas Instruments, IBM va créer une entreprise qui s’occupera de développer du software Linux pour les smartphones, les PC tablettes et les téléviseurs. Ce nouveau né s’appellera ‘Linaro’.
Conjointement avec les fabricants de puces Arm, Freescale, Samsung, ST-Ericsson et Texas Instruments, IBM va créer une entreprise qui s’occupera de développer du software Linux pour les smartphones, les PC tablettes et les téléviseurs. Ce nouveau né s’appellera ‘Linaro’.
La co-entreprise constituée autour d’IBM doit être considérée comme une réponse à Intel et Microsoft qui, après avoir dominé le marché du PC, lorgnent toujours plus intensément celui des mobiles et des hybrides.
Des puces basées Arm sont utilisées dans plus de 95 pour cent de tous les GSM, ainsi que dans l’iPad populaire d’Apple. Le hic, c’est qu’Intel est activement occupée à développer des puces Atom plus compactes et moins énergivores, qui pourront aussi convenir à ce genre d’appareils.
Ce qui apporte de l’eau au moulin d’Intel, c’est que le système d’exploitation Windows ne tourne pas bien sur les appareils basés Arm. Voilà pourquoi les consommateurs optent aussi pour des netbooks équipés de matériel d’Intel.
Arm a déjà demandé plusieurs fois à Microsoft d’adapter Windows de telle sorte que le système d’exploitation tourne parfaitement sur son architecture, mais l’entreprise a toujours essuyé un refus. Aujourd’hui, tout semble indiquer que l’alliance autour d’Arm et d’IBM veut réagir en misant sur Linux, l’alternative open source à Windows.
La nouvelle entreprise Linaro devra simplifier le processus de développement pour Linux. L’un des problèmes de ce système d’exploitation, c’est qu’il se décline en plusieurs versions sur le marché et que cela sème la confusion parmi les fabricants de matériel. Android et Chrome de Google, mais aussi MeeGo et Palm OS sont toutes des variantes de Linux.
Par ailleurs, il existe également diverses variantes de l’architecture Arm, du fait que chaque fabricant de puces réalise des adaptations qui lui sont propres. La complexité de cet écosystème effraie de nombreux constructeurs d’ordinateurs de bureau et portables qui sont habitués à travailler avec Intel et Windows.
Linaro devra à présent veiller à ce que les plus récents logiciels puissent être aisément lus sur les nouvelles puces au silicium, ce qui permettra alors de réduire sensiblement la durée de lancement sur le marché des nouveaux téléphones intelligents, PC tablettes et autres appareils du genre basés sur Linux.
L’entreprise sera de type non marchand et sera soutenue financièrement par tous les membres de la nouvelle alliance.
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