IBM et Apple lancent une première série d’applis business
IBM et Apple ont présenté une première série d’applis développées en commun au profit des utilisateurs professionnels.
Cet été, l’on apprenait de manière étonnante que les géants technologiques américains Apple et IBM unissaient leurs efforts. Conjointement, ils voulaient vendre sur le marché professionnel des applis tournant sur le système d’exploitation iOS d’Apple. Aujourd’hui, les premiers résultats concrets sont un fait.
Les dix premières applis – où les big data et l’analytique ne sont jamais bien loin – ont été développées pour notamment les secteurs du transport, de la vente au détail, des télécommunications, de la finance et des pouvoirs publics. Pour ‘MobileFirst for iOS’, IBM a apporté son expertise dans le monde des entreprises, du nuage, du mobile, de l’analytique et de la sécurité. De son côté, Apple doit veiller à ce que l’utilisateur reste bien l’élément central dans ces applis et que l’expérience typique du consommateur se retrouve aussi dans les applis professionnelles.
Les applis qui sont à présent disponibles, portent principalement sur l’optimalisation des services et la recherche et le traitement plus rapides d’informations complexes. L’appli Passenger par exemple doit permettre aux stewards de ‘rebooker’ rapidement un vol, lorsqu’un passager risque de manquer sa correspondance. L’appli Retention représente dans le monde des assurances une façon pour les courtiers de faire du multitâche et donc de mieux desservir les clients. Un troisième exemple, c’est l’appli Expert Tech permettant aux techniciens télécoms de mieux planifier leurs rendez-vous et de réduire ainsi le nombre de visites de suivi chez un même client.
Il convient quand même de se faire à l’idée de voir s’allier deux anciens rivaux. Pour IBM, il s’agit là d’une façon de réaliser encore plus de software et pas seulement d’engranger de l’argent avec du hardware. Quant à Apple, elle se distingue assurément sur le plan du matériel, mais elle doit trouver de nouvelles possibilités de croissance. Une offre commune pour le marché professionnel doit donc représenter une situation où chacune y trouvera son compte.
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