HPE veut se débarrasser de la co-entreprise chinoise H3C
Malgré de précédents éloges exprimés à son propos, HPE veut à présent se débarrasser de H3C, une co-entreprise chinoise dont elle possède un peu plus de la moitié des actions. Cette décision n’aurait rien à voir avec les tensions diplomatiques.
The Register a découvert dans des documents boursiers que HPE envisage de revendre sa participation dans H3C. H3C fournit du matériel IT en Chine et appartient depuis 2015 à 49 pour-cent à HPE. Les autres actions sont détenues par l’entreprise chinoise Uniplendour.
H3C existe depuis 2003, lorsqu’elle était encore une co-entreprise d’Huawei et de 3Com. 3Com l’avait ensuite rachetée entièrement, avant d’être elle-même reprise par HP, qui s’est entre-temps scindée en HP Inc et HPE.
En 2015, la majorité des actions de H3C fut revendue à Unisplendour. Dans le cadre de cette transaction, HPE avait prévu une clause lui permettant de céder les actions restantes à un prix basé sur le bénéfice enregistré au cours de l’année écoulée. Comme cette clause fut prolongée plus tôt cette année, HPE en tire à présent parti.
Non liée aux tensions diplomatiques
HPE confirme le projet à The Register. L’entreprise porte un regard positif sur la co-entreprise, mais souhaite à présent en adapter la structure financière. Elle insiste cependant sur le fait que la collaboration commerciale se poursuivra. H3C vend en effet aussi des produits HPE en Chine. HPE n’a pas non plus l’intention de quitter le pays.
Les tensions s’accentuent depuis des années déjà entre les Etats-Unis et la Chine. Ces derniers mois, il en est résulté que de nombreuses firmes technologiques chinoises sont considérées de manière plus stricte en Amérique, mais aussi que certaines puces américaines ne sont plus autorisées à prendre la direction de la Chine. HPE nie que la vente de sa participation dans H3C soit liée aux relations diplomatiques. Même si The Register fait observer que HPE elle-même se montrait il y a quelques mois encore très enthousiaste à propos de la co-entreprise en raison du chiffre d’affaires qu’elle enregistrait ainsi en Chine.
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