GSMA: un manifeste pour une mobilité plus verte
Le GSMA s’engage, au nom du secteur des communications mobiles, à réaliser une importante réduction des émissions de gaz à effet de serre… y compris dans d’autres secteurs.
Le GSMA s’engage, au nom du secteur des communications mobiles, à réaliser une importante réduction des émissions de gaz à effet de serre… y compris dans d’autres secteurs.
A l’occasion de son congrès asiatique, l’association GSMA, qui défend les intérêts du secteur des communications mobiles, a publié son “Manifeste Vert”, élaboré en collaboration avec The Climate Group. Le GSMA s’engage ainsi à réduire de manière substantielle- 40% d’ici 2020 en prenant comme point de repère les chiffres 2009- les émissions de gaz à effet de serre générées par connexion (connexions mobiles mais sans inclure celles initiées pour des communications M2M- machine-to-machine). L’association dit également vouloir arriver à une croissance écologiquement neutre “en dépit de la croissance du nombre de connexions qui devrait atteindre les 70% d’ici 2020”, essentiellement alimentée par le boom du mobile dans la région Asie-Pacifique.
Pour y parvenir, le GSMA s’engage à travailler de concert avec les fabricants de téléphones mobiles et d’équipements réseau afin d’atteindre cette barre des 40% de réduction pour les matériels concernés.
Mais le GSMA voit aussi au-delà de son propre secteur, estimant que les technologies mobiles sont à même de favoriser une réduction sensible des émissions de gaz à effet de serre dans d’autres secteurs d’activités. “Il n’est techniquement pas difficile de réduire, à partir de nos téléphones, l’énergie consommée dans nos bureaux ou habitations- depuis celle des voitures électriques jusqu’à celle des panneaux solaires, en passant par les machines à laver, les réfrigérateurs ou les téléviseurs”, déclare Steve Howard, CEO du Climate Group. “Ce genre de chose pourrait bientôt devenir aussi banal que l’envoi d’un texte.” Et ces économies d’émissions pourraient être, selon le GSMA, 4,5 fois supérieures à l’empreinte carbone que représente le secteur des communications mobiles proprement dit. “Le secteur mobile pourrait être la source d’économies d’émissions correspondant à 2 fois les émissions actuelles du Royaume-Uni.”
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