Greenpeak recueille 13 millions d’euros
L’entreprise belgo-néerlandaise de semi-conducteurs Greenpeak a recueilli 13 millions d’euros dans le cadre d’une phase de capitalisation ‘Series B’ sous l’égide de la Gimv et de Robert Bosch Venture Capital.
L’entreprise belgo-néerlandaise de semi-conducteurs Greenpeak a recueilli 13 millions d’euros dans le cadre d’une phase de capitalisation ‘Series B’ sous l’égide de la Gimv et de Robert Bosch Venture Capital.
L’an dernier, Cees Links, CEO de Greenpeak, déclarait encore en pleine crise qu’il recherchait 10 millions d’euros d’argent frais. Il les a enfin trouvés, exactement un an plus tard donc. Outre la Gimv et Robert Bosch Venture Capital, la phase de capitalisation a aussi été soutenue par DFJ Esprit, Motorola Ventures et Allegro Investment. Ce n’est pas que les investisseurs existants n’ont pas aidé l’entreprise l’an dernier. “Nous sommes encore là, ce qui veut dire que nous avons reçu de l’argent frais de nos investisseurs l’année dernière”, affirme Links.
“Pas terrible pour une start-up”, explique Cees Links, CEO de Greenpeak, quand il évoque le semestre écoulé. Le fabricant belgo-néerlandais de semi-conducteurs, né voici deux ans des cendres de Xanadu Wireless et d’Ubiwave, a “retenu son souffle”, comme le dit Cees Links. “Et les investisseurs avec nous, ce qui montre bien leur … endurance.” La raison en est bien sûr la crise, qui contraint de nombreuses entreprises à différer leurs décisions d’investissement. “Voyez cela comme ça: nous créons des technologies pour une prochaine génération de produits. Mais si elles sont reportées, nous le ressentons.”
La prochaine génération de produits comprend notamment des télécommandes qui ne sont pas basées sur les infrarouges, mais sur la radiocommunication. Greenpeak est précisément spécialisée dans les puces pour ce genre de réseaux de détecteurs sans fil. Les puces Greenpeak fonctionnent avec de l'”énergie verte” (vibrations, énergie solaire, …). “La radiocommunication offre beaucoup plus de possibilités (ex. plus besoin de viser, communication à deux voies, …) que l’infrarouge. Et via notre technologie, la batterie ne doit être changée que tous les 10 ans. Cela profite à l’environnement ET au porte-monnaie.”
Ces télécommandes se profilent sur un marché en croissance que Greenpeak a abordé l’année dernière: la domotique. “C’est un peu comme dans une voiture où toutes sortes de fonction son activées en appuyant simplement sur un bouton, explique Links. Ces solutions exsitent désormais aussi pour les bâtiments. Les commandes à distance en sont un élément de base. Nous comptons maintenant sur la récente standardisation de ces télécommandes pour dynamiser notre business. Et nous pourrons également fournir les puces pour toutes les applications associées.”
2010 peut être une année de bouleversement pour Greenpeak. “Le pire est passé. Nous voyons que le marché émerge, mais il reste fragile.” Quoi qu’il en soit, Philips, Universal Electronics et Mitsumi lancent des produits équipés de la technologie Greenpeak. “Nous avons donc déjà suivi un parcours peu classique pour un producteur de puces: notre technologie doit d’abord être intégrée dans un produit, puis ce produit doit bien se vendre. Ce n’est qu’alors que nous gagnons de l’argent. Links va même jusqu’à parler de “faire les choses à l’envers.”
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