Google va créer un troisième centre de données dans notre pays
Le géant technologique américain Google va ériger un troisième centre de données sur son site hennuyer de Saint-Ghislain, ce qui représentera un investissement de quelque 250 millions d’euros. Voilà qui devrait générer 1.200 nouveaux emplois.
Google a annoncé la nouvelle aujourd’hui même en présence du premier ministre Charles Michel et du ministre en charge de l’agenda numérique Alexander De Croo. Les travaux du nouveau centre de données sur le site ont en fait déjà commencé. L’on s’attend à ce qu’ils durent jusque mi-2019. Le centre de données intégrera tout un éventail de services de Google telles les commandes de recherche et les vidéos sur la plate-forme YouTube.
Le premier ministre Michel a qualifié l’annonce de “moment important”. Selon lui, le gouvernement belge est convaincu que l’évolution numérique offre et offrira des opportunités d’emplois. “L’obsession du gouvernement est la création de jobs.” Michel a fait aussi observer que le rôle des autorités est de garantir un internet sûr.
Vaste parc de panneaux solaire
Outre l’annonce du nouvel investissement, le géant technologique a également dévoilé un nouveau parc de panneaux solaires sur le terrain jouxtant le centre de données. Cet ensemble de panneaux solaires est du reste déjà opérationnel et est le deuxième plus grand en Wallonie. Il est le résultat d’un investissement de 3 millions d’euros. Le parc produit annuellement 2,9 Gigawatts/heure d’énergie utilisée dans le centre de données de Saint-Ghislain.
Avec la construction du troisième centre de données et le parc de panneaux solaires, Google aura déjà investi en tout 1 milliard d’euros dans son site hennuyer. “Cela démontre une fois encore que la Belgique n’a que peu de concurrence en Europe en matière d’infrastructures numériques”, a déclaré le ministre De Croo.
Le centre de données existant à Saint-Ghislain a été le premier que Google a fait construire en dehors des Etats-Unis. Les travaux avaient débuté en 2007 et en 2010, le centre était entièrement opérationnel. Quelque 350 personnes y travaillent aujourd’hui. En Europe, le géant technologique dispose entre-temps aussi de centres de données semblables aux Pays-Bas, en Irlande et en Finlande.