Google introduit la publicité ciblée

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Google accomplit aujourd’hui un grand pas sur le marché controversé de la publicité ciblée. Un nouveau système permettra aux annonceurs d’envoyer des messages publicitaires à des internautes qui ont marqué leur intérêt pour un site web spécifique ou pour un produit déterminé.

Google accomplit aujourd’hui un grand pas sur le marché controversé de la publicité ciblée. Un nouveau système permettra aux annonceurs d’envoyer des messages publicitaires à des internautes qui ont marqué leur intérêt pour un site web spécifique ou pour un produit déterminé.

Dès aujourd’hui, les internautes ne se verront plus présenter de la publicité sur des sites comme YouTube, The New York Times, Reuters ou Rolling Stone, mais bien de la publicité plus pertinente pour eux. Cela grâce au fait que Google associe un nouveau mouchard (cookie) au navigateur web de l’internaute. Ce mouchard enregistrera le comportement de navigation de l’utilisateur, de même que ses préférences et intérêts personnels. Les entreprises qui exploiteront la nouvelle plate-forme publicitaire, pourront donc désormais envoyer des messages ciblés aux surfeurs.

Google insiste sur le fait qu’il s’agit de mouchards temporaires qui ne stockeront aucune information sur les sites qualifiés par l’Union européenne de ‘sensibles’, comme les sites pornographiques, les sites financiers, les sites abordant la religion et la santé, ou les sites portant sur des sujets politiques.

Le géant internet annonce en outre que chaque internaute aura la possibilité de se désinscrire via le ‘gestionnaire des préférences’ accessible par le biais de la page d’accueil du moteur de recherche de Google.

Les internautes qui ne voient pas d’inconvénient dans la publicité ciblée, pourront aussi cocher eux-mêmes leurs préférences. Provisoirement, la liste compte 27 catégories différentes, dont les voyages, le sport, l’actualité, les voitures et l’IT. “L’utilisateur garde donc le contrôle complet”, insiste Martk Howe, directeur de Google Grande-Bretagne. Comme le gestionnaire des préférences est spécifique au navigateur, les utilisateurs doivent chaque fois indiquer leurs options, lorsqu’ils changent de PC.

Howe ne souhaite pas encore dévoiler les entreprises qui seront les premières à utiliser le nouveau système (pour que les choses soient claires, il s’agit provisoirement encore d’une version d’essai). L’homme dément également qu’il y ait un projet d’utiliser toute l’histoire de recherche des internautes à ces mêmes fins. On ne connaît provisoirement pas encore le surcoût que les annonceurs devront payer pour ce service.

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