Gerard Sanderink perd de nouveau son poste de directeur de la firme IT Centric
Sanderink doit démissionner séance tenante de son poste de directeur de son entreprise informatique. Voilà ce qu’a décidé la chambre des entreprises près le tribunal d’Amsterdam. Selon elle, Sanderink n’est pas capable de distinguer sa vie privée de sa vie professionnelle chez Centric.
Les conseillers émettent aussi des doutes quant à savoir si Sanderink est encore à même de prendre des décisions rationnelles dans une firme qui occupe 2.500 personnes et possède de nombreux clients en vue. C’est fin octobre que Gerard Sanderink avait repris la direction de l’entreprise qu’il avait lui-même créée, après avoir déjà été forcé de démissionner il y a un an et demi.
Suspension
La semaine dernière, le ministère public avait déposé une requête auprès de la chambre des entreprises. Il y demandait la suspension de Sanderink et la nomination d’un remplaçant temporaire, après que le millionnaire de Twente ait décidé de reprendre les rênes de Centric après avoir fait un pas de côté il y a un an et demi. Il voulait aussi que les actions que possédait Sanderink dans Centric soient transférées immédiatement à un gestionnaire désigné par la chambre des entreprises.
Cette dernière réagit à présent à la première requête à propos de la nomination d’un directeur exécutif et d’un directeur non-exécutif. En ce qui concerne les actions, Sanderink pourra conserver le contrôle d’une seule d’entre elles, le reste devant être géré par une personne non encore désignée.
Inquiétude
Cela fait tout un temps déjà que l’inquiétude règne chez Centric, qui réalise notamment des projets IT pour les pouvoirs publics. Les troubles ont trouvé leur origine dans le fait que Sanderink a défrayé la chronique à plusieurs reprises ces dernières années. C’est ainsi qu’il a connu des problèmes avec son ex-conjointe Brigitte van Egten, qu’il avait délaissée pour avoir entamé une relation avec Rian van Rijbroek, une auto-proclamée cyber-experte. Les connaisseurs doutent énormément des propos de celle-ci. Depuis que van Rijbroek est entrée dans la vie de Sanderink, il s’oppose de plus en plus à van Egten. Dans cette affaire, la Justice l’a à chaque fois débouté, mais il n’a cure des jugements rendus.
Selon l’avocat de Sanderink, ce sont surtout les médias qui sont responsables de l’image négative qui colle à la peau du patron de Centric. van Rijbroek y est également impliquée. Et d’évoquer le journal régional de Twente Tubantia, ainsi que le Financieele Dagblad. Les révélations publiées sont qualifiés de ‘juteuses et à sensation, bien que compréhensibles dans une optique commerciale’, à en croire l’avocat. Cela n’a pas empêché Sanderink de reprendre la direction de son entreprise. Car quoi que fassent Sanderink et van Rijbroek, les messages sont toujours négatifs, selon le conseiller.
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