Fusion universités francophones: un retard pas lié à l’IT
Voici un an, nous abordions les aspects informatiques liés à la fusion de 4 universités francophones.
Voici un an, nous abordions les aspects informatiques liés à la fusion de 4 universités francophones que sont les FUCaM (Mons), les Facultés Universitaires Saint-Louis (Bruxelles), l’Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) et les Facultés Notre-Dame de la Paix (Namur).
Soit 30.000 étudiants et 5.000 membres du personnel qui devaient être regroupés au sein d’une même entité, baptisée UCLouvain, pour la rentrée de septembre 2010.
En mars 2010, les recteurs ont décidé de reporter d’un an la fusion afin “d’approfondir la vision de la nouvelle université.” Du coup, “il a fallu réordonnancer les projets IT étant donné que les conditions avaient changé et que les priorités avaient été modifiées, sachant notamment aussi que les infrastructures et les outils auront un an de plus”, explique Alain Sayez qui a été choisi, début juillet, comme directeur informatique de la nouvelle administration des systèmes d’information qui regroupera quelque 150 informaticiens. Sa mission première consiste à présent à développer la nouvelle organisation (en collaboration avec les autres directeurs IT), tout en continuant à définir les outils à mettre en place, qu’ils soient nouveaux ou adaptés en fonction de la nouvelle structure.
Début 2011, plusieurs projets seront mis en production notamment pour la publication d’infos sur le web mais aussi en mars 2011 l’outil d’inscription des étudiants (basé sur une solution maison), puis en septembre 2011 certains outils de gestion de l’université, avant de déployer fin 2011, les outils financiers et de gestion des ressources humaines (basés sur SAP) ainsi qu’une solution de reporting institutionnel. En parallèle, divers projets liés à la recherche, aux bibliothèques, à l’enseignement et à la mobilité internationale des étudiants devront être mis en place. Par ailleurs, et en collaboration avec les Cliniques Saint-Luc, la téléphonie IP va être installée (entre fin 2010 et la mi-2012) sur 13.000 postes, la sélection du fournisseur étant en cours.
“La majorité de ces projets seront gérés en interne, même si nous ferons appel à de la consultance externe de manière ponctuelle”, ajoute Alain Sayez. C’est ainsi que SOA People (ex-BvD-it Services) a été retenue pour le volet financier.
Au niveau des infrastructures, “l’analyse des besoins et impacts est en cours, mais il n’est pas envisagé de créer un centre IT unique”, note encore Alain Sayez, qui estime que “les défis majeurs sont d’ordre organisationnel et humain” puisqu’il faudra faire collaborer sur des projets communs des personnes éloignées géographiquement et qui ont des histoires et des pratiques différentes.
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