Remplacer les différentes cartes de fidélité que le consommateur accumule dans son portefeuille par la carte d’identité électronique que chaque Belge possède: tel est l’idée de base de Freedelity.
Remplacer les différentes cartes de fidélité que le consommateur accumule dans son portefeuille par la carte d’identité électronique que chaque Belge possède: tel est l’idée de base de Freedelity.
En moyenne – selon Freedelity bien sûr – chaque Belge possèderait dans sa poche au moins 1 carte de fidélité d’un commerce et certains en auraient jusqu’à 9 – surtout des femmes, notent les initiateurs du projet. Et 75% des consommateurs utiliseraient régulièrement leur carte de fidélité. Mais pourquoi ajouter de nouvelles cartes, alors que chaque citoyen possède une carte d’identité électronique, carte eID qui pourrait très bien combiner une fonction de fidélité?
En pratique, l’infrastructure à déployer est simple: une connexion internet, un lecteur de carte, un PC, voire une interface vers un système de caisse pour le commerçant. Et rien de plus pour le consommateur. Freedelity prend en charge la gestion de la plate-forme avec, assure-t-elle, un respect strict de la vie privée (notamment la possibilité pour le client de décider qui accède à quelles données et l’usage qui en est fait), la possibilité de piloter plusieurs programmes de fidélité, la mise à disposition des commerçants de rapports statistiques divers et d’outils leur permettant d’optimiser la communication et la gestion commerciale.
Pour le lancement commercial du projet, Freedelity s’était associé à la ville de Nivelles et à l’association Nivelles Commerçants. Mais l’expérience s’étant révélée concluante, la société annonce l’extension de ses activités à l’ensemble du territoire.
A noter que fin 2006, une étude de la Fedis (fédération des entreprises de distribution) indiquait que 79% des individus ne souhaitaient pas, entre autres, que leur carte de fidélité figure sur leur carte d’identité électronique. On verra si les temps changent…
