Forte augmentation du nombre de jeunes entreprises ICT
Le nombre d’entreprises ICT débutantes en Belgique a crû de 25 pour cent au cours des 9 premiers mois de l’année.
Le nombre d’entreprises ICT débutantes en Belgique a crû de 25 pour cent au cours des 9 premiers mois de l’année.
Le nombre total d’entreprises débutantes, tous secteurs confondus, a grimpé d’1,4 pour cent durant les trois premiers trimestres de cette année. Voilà ce qu’indique l’organisation des employeurs, Unizo. “Une hausse minime, mais un indice prudent de reprise”, déclare Karel Van Eetvelt, directeur d’Unizo, à l’agence de presse Belga.
Pour le secteur ICT, le tableau est cependant tout à fait différent, puisqu’au cours des 9 premiers mois de 2010, Unizo a recensé 25 pour cent d’entreprises en plus que durant la même période de 2009. Ces jeunes entreprises ont surtout été lancées par des propriétaires uniques et des indépendants (que ce soit en profession principale ou complémentaire).
Ce sont surtout les provinces du Limbourg (+15,4%), d’Anvers (+25%), du Hainaut (+23%), du Luxembourg (+23,5%) et de Liège (+32,5%) qui ont enregistré un progrès étonnant. Par contre, l’on a recensé un recul à Bruxelles, à Namur, dans le Brabant Flamand et surtout en Flandre Occidentale.
Antoon Schockaert, conseiller ICT au service d’études d’Unizo, voit une explication possible de la croissance enregistrée dans la suite de la crise, et ce tant du côté de l’offre que de la demande: “En 2010, les employeurs étaient sans doute moins prêts à engager du personnel ICT fixe. Mais comme l’économie est quand même sortie lentement du trou en 2010, les projets ICT qui s’étaient accumulés avant la crise, ont refait surface. Le besoin d’informaticiens indépendants a donc crû. Du côté de l’offre, le démarrage en tant qu’indépendant dans l’ICT exige peu d’investissements préalables, peu de frais de lancement et de fonctionnement et guère de risques. Il est en fait assez aisé de se lancer comme consultant ICT indépendant.”
Les chiffres cités ne font pas de distinction entre les débutants en profession principale ou complémentaire. “Une explication supplémentaire pourrait donc être que nombre d’informaticiens travaillent comme des indépendants en profession complémentaire, à côté de leur emploi habituel”, ajoute encore Schockaert.
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