Fibre dans la cité fruitière
Après Rochefort, c’est Saint-Trond qui accueille un projet pilote de fibre optique jusque chez les utilisateurs finaux. Belgacom vise encore une troisième ville avant de regarder comme Courtrai se comportera.
Après Rochefort, c’est Saint-Trond qui accueille un projet pilote de fibre optique jusque chez les utilisateurs finaux. Belgacom vise encore une troisième ville avant de regarder comme Courtrai se comportera.
La cité frutière verra, tout comme dans le village trapiste de Rochefort, une cinquantaine de ménages bénéficier de la fibre optique jusqu’à leur domicile. Il s’agit d’un investissement de quelques millions d’euros. Belgacom entend ainsi surtout tester la technologie et vérifier notamment l’impact sur son réseau dorsal.
Le backbone apparaît en effet toujours plus comme un goulet d’étranglement. La fibre optique permet d’atteindre des débits jusqu’à 60 Mbit/s en downstream et 10 Mbit/s en upstream. Aussi longtemps que les services demandés se situent en Belgique, il n’y a pas de problème, mais les débits sont plus lents lorsqu’il s’agit de fournisseurs étrangers de contenu.
Le coût de la fibre est nettement plus élevé que celui de la technologie haut débit VDSL, à savoir 750 à 1.500 EUR par foyer. A Rochefort, quelque 300 bâtiments entrent en ligne de compte. La fibre optique est déployée le long des murs, tout comme pour la télédistribution. Les équipements sont fournis par Ericsson, Corning et Nexans.
Belgacom dispose au total de près de 14.000 km de fibres optiques qui relient 14.000 remote optical platforms. Rochefort a notamment été choisie pour sa proximité de la station terrestre de Lessive, tandis que Saint-Trond est son pendant en Flandre. Belgacom n’a pas encore dévoilé le nom de la troisième ville. Les regards se tournent à présent vers Courtrai où l’institut pour le haut débit IBBT lancera un projet en juillet en collaboration avec Alcatel-Lucent.
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