“Facebook encore loin d’être arrivé à saturation en Belgique”
Tout comme en Grande-Bretagne, la croissance de Facebook en Belgique s’est étonnamment ralentie ces trois derniers mois. Mais selon Jo Caudron, expert en médias sociaux, cette stagnation n’est que temporaire: “D’ici quelques années, jusqu’à 90 pour cent des internautes belges seront présents sur la plate-forme de Zuckerberg. La prise d’otage sera totale.”
Tout comme en Grande-Bretagne, la croissance de Facebook en Belgique s’est étonnamment ralentie ces trois derniers mois. Mais selon Jo Caudron, expert en médias sociaux, cette stagnation n’est que temporaire: “D’ici quelques années, jusqu’à 90 pour cent des internautes belges seront présents sur la plate-forme de Zuckerberg.”
L’année dernière, Facebook a connu une croissance énorme dans notre pays. En à peine 14 mois, l’on a évolué d’1,5 à 3,5 millions d’utilisateurs, du jamais vu pour ce genre de service. Mais depuis juin, il y a une stagnation. Ce dernier trimestre, le réseau de socialisation si populaire n’a en effet enregistré qu’une hausse mensuelle de 0,59 pour cent (ce qui représente quelque 20.000 nouveaux comptes). Le taux de pénétration de 33,86 pour cent (sur l’ensemble de la population belge) reste stable depuis un petit temps déjà. Facebook aurait-il atteint son point de saturation?
L’entrepreneur en ligne et expert en média sociaux Jo Caudron estime que non: “Facebook est encore loin d’avoir atteint son plafond en Belgique. La stagnation actuelle est un phénomène temporaire qui est dû en partie à la période de vacances.”
Selon Caudron, les réseaux sociaux croissent par vagues: “La vague enregistrée l’an dernier n’était pas celle des pionniers (ces internautes étaient depuis longtemps déjà sur Facebook), mais celle d’internautes actifs qui surfent surtout au travail et choisissent sciemment d’accomplir ce pas.”
“Peut-être la grande vague d’internet literates est-elle aujourd’hui terminée et qu’une pause s’installe temporairement, mais une chose est sûre, c’est que Facebook va continuer de croître fortement dans notre pays”, explique Caudron. “Pensez aux 3,2 millions de jeunes qui se trouvent aujourd’hui sur Netlog. D’ici trois à cinq ans, ils seront trop âgés pour cette plate-forme et rejoindront le réseau de Zuckerberg.”
L’expert internet attend aussi beaucoup de l’internet mobile: “En Belgique, nous accusons un sérieux retard dans le domaine des smartphones. Mais dans les deux à trois années à venir, la plupart des GSM seront remplacés par des iPhone, des appareils Android ou Windows Phone 7 permettant d’utiliser pleinement Facebook.”
“En outre, cette plate-forme sera disponible sur la télévision par le biais de services comme iTV (Apple) et Google TV”, ajoute-t-il encore. “Ici aussi, l’on peut supposer que de nombreuses personnes intéressées se manifesteront. Il en ira de même quand Facebook se mettra à vendre du contenu multimédia intéressant via sa plate-forme.”
Les entreprises seront l’un des principaux moteurs de la prochaine vague. “Il y a dès à présent des sites web créés sur base de la technologie Facebook. Et il y a déjà pas mal d’entreprises de médias et autres qui demandent de réagir via leur page sur Facebook. Si l’on veut participer, il faut simplement disposer d’un compte. La prise d’otage est totale.” (Rire)
Caudron estime que d’ici 2012, le taux de pénétration de Facebook sera de 55 pour cent et que jusqu’à 90 pour cent des internautes belges en seront membres. Aujourd’hui, avec ses 3.526.620 utilisateurs, la Belgique occupe la 24ème place au classement mondial, où nous sommes tout juste précédés par la Thaïlande, l’Egypte et la Suède.
Par rapport à l’ensemble de la population belge en ligne, 48,36 pour cent se trouvent aujourd’hui sur Facebook. Les hommes sont 51 pour cent et les femmes 49 pour cent. Plus de la moitié des utilisateurs (51,7 pour cent) sont de jeunes adultes âgés entre 18 et 34 ans.
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