L’Europe aspire à un fonds pour stimuler les investissements dans les entreprises technologiques

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La Commission européenne souhaite créer un fonds qui se concentrera sur les investissements dans les start-ups technologiques à succès. Ce fonds appelé Scaleup Europe devrait démarrer en 2026 et être cofinancé et géré par des investisseurs privés.

Le fonds s’inscrit dans le cadre d’une stratégie en faveur des start-ups et des jeunes pousses performantes (scale-ups) que les commissaires européens Stéphane Séjourné (commerce) et Ekaterina Zaharieva (start-ups) ont présentée mercredi.

Au sein de l’UE, les fonds d’investissement disponibles pour les scale-ups techniques sont relativement peu nombreux, sept fois moins qu’aux Etats-Unis, selon la Commission. Les banques considèrent souvent cette approche comme trop risquée, alors même que les retours sur investissement peuvent souvent être énormes, selon une source de l’UE. La Commission espère qu’en créant ce fonds, davantage d’argent sera injecté dans ce type d’entreprises technologiques, dont ‘dépendent la compétitivité et peut-être même la prospérité de l’UE’, a ajouté la source européenne.

On ne connait pas encore le montant du fonds et quelle part de celui-ci proviendra de l’argent de l’UE. La Banque européenne d’investissement a également annoncé récemment un plan visant à débloquer 70 milliards d’euros d’ici 2027 pour financer les start-ups. Mais il n’est pas tout à fait clair de savoir dans quelle mesure ces deux plans sont liés.

TU Delft

En plus du fonds, la Commission aspire aussi à instaurer des règles plus simples pour les start-ups. La Commission constate en effet qu’il existe actuellement trop de règles de financement différentes pour les start-ups et les entreprises technologiques prospères dans chaque état membre. Pour attirer et retenir les talents, il faudrait par exemple prévoir des avantages fiscaux pour les employés qui travaillent à distance dans plusieurs pays de l’UE.

La Commission souhaite également que les idées technologiques innovantes développées dans les universités soient mieux utilisées. Selon la source de l’UE, deux tiers des brevets développés dans les universités sont encore en suspens. La Commission souhaite que les entreprises technologiques et les universités puissent se trouver plus facilement pour le développement de ces brevets. En guise d’exemple, la source de l’UE a décrit la manière dont l’université technique néerlandaise de Delft (TU Delft) collabore avec les entreprises.

Les états membres de l’UE et le Parlement européen doivent encore se prononcer sur ces projets.

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