Entropia accuse Astrid de concurrence déloyale
Astrid, l’entreprise publique (bientôt à100 pour cent) qui exploite le réseau radio pour les services d’assistance et de sécurité du pays, suit une orientation de plus en plus commerciale et prend ainsi un avantage déloyal sur les entreprises privées comme Entropia. Voilà ce qu’affirme Philip Vercruysse, directeur d’Entropia. Il se tourne donc vers le Conseil de la concurrence.
Astrid, l’entreprise publique (bientôt à100 pour cent) qui exploite le réseau radio pour les services d’assistance et de sécurité du pays, suit une orientation de plus en plus commerciale et prend ainsi un avantage déloyal sur les entreprises privées comme Entropia. Voilà ce qu’affirme Philip Vercruysse, directeur d’Entropia. Il se tourne donc vers le Conseil de la concurrence.
Entropia est en réalité le pendant commercial d’Astrid. Ces dernières années, l’entreprise a fait évoluer son réseau analogique vers un réseau Tetra numérique. En 2009, elle a notamment racheté dans ce but le ‘Mission Critical Communication Network’ (MCCN) de Zenitel.
“Attention, le fait qu’Astrid travaille pour des institutions publiques ne me pose aucun problème”, déclare Vercruysse. “C’est logique pour une entreprise publique, mais à partir du moment où Astrid commence à attirer notre clientèle avec des appareils gratuits entre autres, là, c’est de la concurrence déloyale. Astrid peut en effet bénéficier de millions de rentrées exceptionnelles – des subsides – et pas nous. Astrid est aussi entièrement dispensée de législation environnementale par exemple.”
L’IBPT est aussi impliqué dans la procédure. “Astrid verse à l’IBPT un forfait par site qu’elle exploite pour son réseau, et ce quel que soit le nombre de stations de base. Nous, nous devons payer par station de base à l’IBPT. Nos stations de base sont ainsi de 7 à 10 fois plus coûteuses que celles d’Astrid, et encore en ne prenant en considération que les coûts IBPT.” Vercruysse fait référence au modèle néerlandais, où quiconque exploite un réseau ‘radio trunking’ verse un montant fixe par an en licences publiques.
La plainte déposée par Entropia se trouve à présent au Conseil de la concurrence. L’on ne sait pas encore quand un jugement sera rendu.
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