Wild Code School forme des informaticiens professionnels
A une époque, où le besoin d’informaticiens est grand, les universités ne suffisent pas. La française Wild Code School entend compenser cela au moyen d’un authentique trajet de formation. Depuis un an et demi, cette jeune entreprise est également présente sur le marché belge.
Le combat pour le talent, il ne fait évidemment rage que dans des groupes de métiers spécifiques. Mais s’il est un secteur, où le manque de collaborateurs formés se fait souvent sentir, c’est bien l’informatique. ‘Tel est assurément le cas pour des professions telles que web developer ou data analyst’, explique François Blondeau de Wild Code School. ‘Les gens qui ont terminé des études universitaires en informatique, sont ingénieurs ou en tout cas sont davantage intéressés par de vastes projets. Ce dont nous avons cependant aussi besoin, ce sont des personnes qui effectuent le travail de programmation, le développement web et l’analyse de données.’
Tel est le but poursuivi en Belgique aussi par Wild Code School. ‘Nous proposons des formations professionnelles à des personnes qui, sans connaissance préalable particulière, veulent se recycler en web developer et data analyst’, précise Blondeau. ‘Concrètement, notre itinéraire se compose d’une formation full-time d’une durée de cinq mois comportant des cours et des travaux. Dans ce but, nous collaborons aussi avec des entreprises comme Keyrus. Nous exécutons également des projets pour des PME qui, en général, ne disposent pas du budget suffisant pour des opérations informatiques en profondeur. L’avantage, c’est que les étudiants sont directement confrontés aux véritables questions auxquelles ils devront faire face ultérieurement.’
‘Une formation chez Wild Code School revient à six mille euros’, ajoute Blondeau. ‘Comme nous observons qu’il existe une forte demande, nous proposons aussi le cours de web developing en soirée. La formation dure alors un an. Nous constatons que notre approche porte en tout cas ses fruits. De toutes les personnes que nous formons, quatre-vingts pour cent trouvent ensuite du travail dans le secteur. Nous y consentons un maximum d’efforts. C’est ainsi que nous organisons des ‘job days’ durant les formations et en impliquant des entreprises externes lors de la formation, nos élèves entrent directement en contact avec elles.’
Entre-temps, Wild Code School Belgique en est déjà à sa troisième session de cinq mois, et le besoin de formations ne fait que croître. ‘Notre première session a été suivie par quinze élèves. Ensuite, il y en eut neuf. Et cette fois, il y a de nouveau quinze personnes qui suivent la formation’, affirme Blondeau. ‘Notre ambition est d’accueillir 25 futurs web developers et 15 data analysts au début de la prochaine session en mars. Cela devrait pouvoir se faire, car nous observons qu’il y a à présent déjà pas mal de publicité de type bouche-à-oreille. En outre, nous amplifions notre présence en ligne et recourons à de la publicité.’
Provisoirement, la jeune entreprise est surtout présente dans la partie francophone du pays – ‘même si les cours du soir sont donnés en anglais’ -, mais Blondeau entend aussi se tourner vers la Flandre. ‘Dans ce but, nous devons encore avoir une meilleure vision du marché flamand. Mais je suppose que ce sera à coup sûr un pas que nous allons accomplir dans les années à venir.’
Wild Code School Belgique est la branche d’une entreprise française qui est aujourd’hui présente dans treize pays européens et qui compte en tout 26 campus. Le financement a démarré de là. ‘Nous avons l’avantage de proposer un service’, signale Blondeau. ‘Il en résulte que le coût de départ est assez réduit. Et tous nos frais sont couverts avec l’argent d’inscription des élèves.’
Wild Code School
Siège social: Bruxelles
Nombre d’associés: 3
A la recherche de capital supplémentaire?: Non
Site web:www.wildcodeschool.be
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