Un robot de jardin belge prêt à conquérir les Etats-Unis
Un robot de jardin belge, capable de déblayer la neige, tondre le gazon et ramasser les feuilles, est sur le point de partir à la conquête du marché américain. Comment un ‘bricoleur’ belge en est-il arrivé là? “Mon père n’avait aucune envie de dégager lui-même son allée.” Faites connaissance avec la startup louvaniste The Kobi Company.
Cela faisait longtemps déjà que Steven Waelbers bricolait sur des robots durant ses loisirs. C’est ainsi qu’il a déjà construit un drone. Durant l’un des derniers hivers rigoureux qu’on a connus dans nos contrées, la neige tomba en grande quantité. En voyant cela, le père Waelbers soupira: “Et si on concevait un robot, afin que je ne doive pas moi-même sortir pour tout dégager.” C’était là un défi comme un autre, et le rejeton Waelbers le releva: son papa chéri allait avoir son robot chasse-neige…
“Je l’avais déjà quasiment oublié, lorsqu’un collègue américain ma parla un jour de mon hobby”, poursuit le fondateur de The Kobi Company. “J’avais encore pris une photo de ce robot avec mon GSM et je lui expliquai ce qu’il était capable de faire. Il provenait lui-même d’une région où la neige ne manquait pas aux Etats-Unis, et il se rendit immédiatement compte des possibilités offertes par le robot.”
Ils créèrent alors ensemble une entreprise et peaufinèrent le prototype pour un faire un produit final opérationnel. “Il va de soi que les robots tondeurs de gazon existent depuis pas mal de temps déjà”, explique Waelbers. “Mais ils exigent encore et toujours le déploiement d’un fil dans le sol pour les faire fonctionner. Grâce à l’évolution de la technologie, ce n’est plus nécessaire avec le nôtre. Son caractère multifonction est lui aussi nouveau.”
Multifonction
“En fin de compte, nous avons choisi de réaliser un robot de jardin multifonction”, ajoute-t-il encore. “Un engin capable de déblayer la neige, de tondre le gazon, mais aussi de ramasser les feuilles. Il permet ainsi de multiples usages et a déjà attiré l’attention de CNN, Fox et Bloomberg TV. Nous avons ainsi convaincu un bon nombre de premiers clients à qui nous entendons fournir notre robot dans le courant de l’année prochaine. Voilà pour le début, mais nous souhaitons ensuite croître progressivement.”
Pour pouvoir financer cette croissance, Waelbers et son partenaire ont très vite recherché du capital supplémentaire, afin de compléter leur investissement initial propre. “Nous avons déjà recueilli un joli pactole auprès de plusieurs ‘business angels’, ainsi qu’un financement de la part de VLAJO, ce qui nous a permis d’aller de l’avant”, affirme Waelbers. “Provisoirement, nous ne recherchons pas d’investissements complémentaires, mais il va de soi que nous gardons ouvertes toutes les options. Si l’occasion se présente, nous ne la refuserons certainement pas.”
Sus donc à présent au marché américain! “Il s’agit là d’un énorme marché”, prétend Waelbers. “Et nous y avons une belle carte à jouer. Nous pensions en fait débuter en mode mineur avec une centaine de robots vendus au cours des deux premières années, mais suite à l’attention que nous a accordée la presse, nous envisageons à présent d’en écouler des milliers.”
The Kobi Company
Siège social: Heverlee
Nombre d’associés: 2
A la recherche de capital supplémentaire?: non.
Site web: www.thekobi.com
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