Un centre d’innovation de Microsoft à Courtrai et Genk
Après la Wallonie et Bruxelles, voici que la Flandre va aussi avoir son Microsoft Innovation Center (MIC). Un bureau opérationnel sera ouvert tant à Genk qu’à Courtrai. En trois ans, le MIC Vlaanderen devrait créer quelque 300 emplois répartis dans 30 entreprises. Un Microsoft Innovation Center est une espèce d’incubateur technologique, où des entreprises ICT, startups, autorités et instituts universitaires locaux sont mis en contact mutuel. Des ‘boostcamps’ y sont organisés pour les entrepreneurs débutants, mais aussi des formations, et l’on y élabore des call for projects pour des projets innovants. L’on y transmet aussi la connaissance au moyen de conférences, de séminaires et d’ateliers.
Après la Wallonie et Bruxelles, voici que la Flandre va aussi avoir son Microsoft Innovation Center (MIC). Un bureau opérationnel sera ouvert tant à Genk qu’à Courtrai. En trois ans, le MIC Vlaanderen devrait créer quelque 300 emplois répartis dans 30 entreprises.
Un Microsoft Innovation Center est une espèce d’incubateur technologique, où des entreprises ICT, startups, autorités et instituts universitaires locaux sont mis en contact mutuel. Des ‘boostcamps’ y sont organisés pour les entrepreneurs débutants, mais aussi des formations, et l’on y élabore des call for projects pour des projets innovants. L’on y transmet aussi la connaissance au moyen de conférences, de séminaires et d’ateliers.
Tout comme les deux autres MIC de Mons et Bruxelles, le MIC Vlaanderen sera une a.s.b.l. dans laquelle se côtoieront les pouvoirs publics et des entreprises privées. La moitié du budget annuel d’1,32 million d’euros émanera de Genk et de Courtrai (15 pour cent) et du gouvernement flamand (35 pour cent). Quant à l’autre moitié, elle sera à mettre au compte de Microsoft (30 pour cent ou 350.000 euros) et de partenaires privés (20 pour cent ou 270.000 euros).
L’on ne sait pas encore très bien qui seront les entreprises privées, même si Philippe Rogge, le directeur de Microsoft, insiste sur le fait qu’il y a pas mal de candidats. “Nous ne demandons pas que du sponsoring, soyons clairs”, déclare Roggen. “Nous choisirons des partenaires qui apporteront quelque chose aussi au niveau du contenu.”
Ce qui est étonnant, c’est qu’en Flandre, l’on ait opté pour deux villes plutôt qu’une. Et que ces deux villes ne soient pas situées dans le triangle classique Anvers-Louvain-Gand. “En dehors de ce triangle, il existe aussi des initiatives qui valent la peine”, explique Wim Dries, bourgmestre de Genk, “et le hasard veut qu’il existe déjà des liens de collaboration entre Genk et Courtrai. Nous nous focalisons sur les jeux, alors que Courtrai cible la cyber-sécurité. Comme nous nous sommes déjà taillé une certaine réputation à ce niveau, l’idée d’attirer un MIC dans nos villes a dès lors fait son chemin.”
Tout comme c’était l’objectif à Mons, il y a trois ans, le MIC Vlaanderen visera l’e-santé. “Le problème de Mons, c’était que l’e-santé n’était pas ancrée dans la stratégie des décideurs locaux”, admet Rogge. “L’on a donc été forcé d’y choisir d’autres compétences. Après un certain temps, il est apparu que pas mal d’initiatives dans le domaine du jeu ont été prises dans la région de Mons. Le Nord de la France s’est également intéressé au MIC montois. Et celui-ci a donc réagi à cet appel du pied.”
‘Vlaanderen in Actie’ “En Flandre par contre, l’e-health fait déjà partie de la stratégie politique”, ajoute encore Rogge. “Le secteur du bien-être et des soins joue non seulement un rôle important dans le plan “Vlaanderen in Actie” du ministre-président Kris Peeters, mais miser sur ce thème pourra aussi générer une forte plus-value sociale et économique.”
Genk développera autour de C-Mine un écosystème de petites entreprises actives dans le jeu et les ‘natural user interfaces’ (comme la commande par la voix et les gestes), alors qu’à Courtrai, l’on se focalisera sur l’imagerie et la technologie de la sécurité, le tout avec un lien plus ou moins fort avec l’e-santé.
D’ici trois ans, le MIC Vlaanderen devrait fournir quelque 300 emplois répartis dans 30 entreprises. Le MIC de Mons aurait déjà quasiment atteint cet objectif, puisque, selon Philippe Rogge, 266 emplois auraient entre-temps déjà été créés et que pas moins de 300 entreprises se seraient inscrites aux douze call for projects.
Le MIC Vlaanderen sera dirigé à partir du 1er avril par Peter Dedrij, actuellement responsable de la stratégie des partenaires chez Microsoft Belux.
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