SocialExpress: “Oui, je souhaite étendre SocialExpress à San Francisco”
Avant même d’avoir bel et bien quitté les bancs de l’école, Ivo Minjauw était déjà occupé à développer une idée qui, selon lui, avait un gigantesque potentiel de marché, à savoir le suivi de discussions sur les médias sociaux.
Avant même d’avoir bel et bien quitté les bancs de l’école, Ivo Minjauw était déjà occupé à développer une idée qui, selon lui, avait un gigantesque potentiel de marché, à savoir le suivi de discussions sur les médias sociaux. Entre-temps, SocialExpress est déjà bien connue des entreprises. “Un prolongement de mon stage de fin d’études à la Howest de Courtrai”, explique le jeune entrepreneur. “Durant mon stage, j’ai effectué en tant que consultant en médias sociaux une étude marché auprès de grandes sociétés comme Decathlon, Philips et Mediamarkt. Ce que j’entendais chaque fois, c’était qu’il existait une foule d’outils, mais qu’ils ne faisaient pas ou pas assez ce que les entreprises exigeaient vraiment”, déclare Minjauw qui développa aussitôt un prototype. “Conjointement avec mon associé Kristof Leroux que j’ai rencontré lors d’un événement de l’IBBT à Bruxelles. Il est un très bon programmeur et a déjà de l’expérience en IT, alors que moi, je suis davantage un designer”, ajoute Minjauw.
Le contrôle sur les médias sociaux tels Facebook, Twitter et LinkedIn des réactions et discussions à propos de telle ou telle marque: l’idée fait immédiatement penser à celle d’autres entreprises belges comme Engagor ou Twitspark. “C’est vrai, mais nous souhaitons nous démarquer par notre simplicité, une interface intuitive et une utilisation intelligente de filtres et de mots-clés. Nous voulons vraiment nous assurer que l’information arrive chez les personnes ad hoc au sein des entreprises. Je suis convaincu que les entreprises sont prêtes à payer pour bénéficier de cette facilité”, poursuit l’entrepreneur.
Pour ce qui est du modèle commercial, SocialExpress entend convaincre les entreprises d’acquérir une licence mensuelle: un abonnement où le prix dépend entre autres du trafic, de la taille de l’entreprise et du nombre de conversations.
‘Startupbootcamp’ à Amsterdam Sur les 500 inscriptions au ‘Startupbootcamp’ néerlandais, SocialExpress a été retenue parmi les dix dernières dans le cadre de ce programme appelé ‘start-up accelerator’. Cela a valu aussitôt à l’entreprise un fameux support, en ce compris des mentors, des conseils juridiques et même un espace bureaux chez Vodafone à Amsterdam. Et aussi – ce qui n’est pas négligeable – 17.000 euros. “Ce capital d’amorcement initial, nous l’utilisons pour passer les trois premiers mois et pour finaliser notre produit”, affirme Minjauw. “Nous souhaitons être prêts avec notre produit avant l’été encore. D’ici là, nous devrons recueillir du capital supplémentaire: 400.000 euros au moins. C’est nécessaire pour créer une équipe avec les indispensables développeurs et les vendeurs”, prétend le jeune homme qui ne cache pas ses ambitions. “Oui, je voudrais étendre SocialExpress à la Silicon Valley et installer mon entreprise à San Francisco.” Peut-être pourra-t-il ainsi suivre l’exemple de ses collègues entrepreneurs belges Xavier Damman ou Davy Kestens. “Nous avons en tout cas déjà des entretiens avec des investisseurs intéressés. En juin, nous serons aussi présents à un événement aux Pays-Bas, auquel participeront 200 investisseurs. Il est possible que nous puissions aussi nous inscrire pour un tour à travers la Silicon Valley”, conclut Minjauw.
Passeport Appellation: SocialExpress, www.socialexpress.eu Siège social: Courtrai Année de fondation: 2011 Effectifs: 2 associés Financement: moyens propres + 17.000 euros de capital de départ via Startupbootcamp
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