Sign2pay déménage son quartier général d’Anvers à Amsterdam
La jeune entreprise ‘fintech’ anversoise Sign2pay transfert son siège central à Amsterdam. “Nous voulons devenir le numéro un du marché des signatures numériques”, suggère son CEO Nicolas Mertens. “Et opérer à partir d’une ville comme Amsterdam vous donne plus de crédibilité au niveau international.”
La jeune entreprise ‘fintech’ Sign2Pay permet de payer au moyen d’un appareil mobile. Pour vérification, le consommateur doit simplement apposer sa signature sur l’écran de son smartphone ou tablette. L’appli Sign2Pay veille ensuite à ce que le montant soit viré automatiquement du compte.
Avec l’aide d’un algorithme spécial, l’application analyse des centaines de points data dans la signature. Pour le vendeur, cette solution offre un niveau de sécurité identique à l’authentification biométrique, et s’avère nettement plus sûre que les mots de passe ou codes pin traditionnels. Autre avantage: la technologie n’exige aucun appareil complémentaire comme un lecteur de cartes, d’empreintes digitales ou autre. L’appli est aujourd’hui capable d’effectuer les paiements de plus de 3.700 banques européennes dans 18 pays.
Nicolas Mertens, co-fondateur et CEO de Sign2pay, insiste sur le fait que l’objectif n’est pas de quitter totalement la filiale anversoise, mais qu’il existe quelques raisons importantes pour transférer le siège central à Amsterdam.
“Avec Londres et Stockholm par exemple, Amsterdam fait partie de ce qu’on appelle la ‘payment belt’. Ce sont des villes européennes regroupant une multitude de petites entreprises actives dans le domaine des paiements mobiles”, explique Mertens. “Or Anvers n’en fait pas partie.”
“La métropole néerlandaise figure depuis peu aussi dans le top 20 des villes à startups dans le monde, ce qui est important quand on veut attirer des profils internationaux. Des développeurs intéressants ou des vendeurs expérimentés sur la scène internationale s’installent à Amsterdam plutôt qu’à Anvers. Et il y a une autre raison encore: la plupart de nos clients se trouvent à Amsterdam ou à proximité de celle-ci.”
‘L’avantage fiscal’ ne serait absolument pas, selon Mertens, la cause du choix des Pays-Bas. Le déménagement doit purement et simplement se résumer à une démarche de marketing. “Nous voulons devenir le numéro un du marché des signatures numériques, et opérer à partir d’une ville comme Amsterdam vous donne incontestablement plus de crédibilité au niveau international.”
“Je le répète: nous ne nous en allons pas d’ici”, martèle encore le co-fondateur. “Les dix personnes qui travaillent pour nous à Anvers, continueront de le faire. Notre intention est cependant d’étendre aussi notre personnel oeuvrant Willemsparkweg à Amsterdam à une dizaine de collaborateurs dans les prochaines semaines. Il faut aller là où se trouvent vos clients et se rapprocher du feu aussi.”
Phase de capitalisation
Sign2pay, qui a été fondée en 2014 par Nicolas Mertens, Nick Lloyd et Tom Schouteden, a réussi au début de cette année déjà à recueillir 605.000 euros auprès d’investisseurs tels iMinds et des business angels néerlandais Arco van Nieuwland et Lucas Brentjens (c’est assurément là encore l’une des raisons du transfert du siège central vers Amsterdam).
Les investisseurs actuels ont du reste déjà indiqué vouloir de nouveau injecter des fonds dans la jeune entreprise. Davantage de détails suivront dans les semaines à venir.
Une troisième phase de capitalisation plus importante devrait avoir lieu dans la première moitié de l’année prochaine.
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