Royal App Force attire 340.000 euros dans le cadre d’une première recapitalisation
Royal App Force attire 340.000 euros de Meusinvest et quelques investisseurs providentiels wallons et français. La start-up liégeoise est spécialisée dans les applications ludiques pour les entreprises.
Moins de 8 mois après sa création, la start-up liégeoise Royal App Force attire 340.000 euros du fonds d’investissement wallon Meusinvest et de différents investisseurs providentiels wallons et français (dont les fondateurs de Proximedia et de Citivox).
La start-up de Dominique Mangiatordi (Globule Bleu) se spécialise dans les applications ludiques pour les entreprises. Le premier produit de l’entreprise “Peak Me Up” est une application inspirée de Runkeeper. Son objectif ne consiste toutefois pas à enregistrer la distance que vous avez courue en une demi-heure, mais à définir quelle quantité vous avez vendue, à quel prix et avec quelle remise.
Peak Me Up établit un classement au sein de l’équipe de ventes, ajoute des extra ludiques et accroît, bien sûr, la concurrence interne. Entre-temps, l’application a déjà été déployée pour 1 350 vendeurs et Royal App Force compte Publicis, Belfius, Saint-Gobain, Bacardi-Martini, Liebig et Royco parmi ses clients. Aujourd’hui, même les vendeurs de Bacardi en Australie utilisent l’application.
Outre Peak Me Up, Royal App Force a également développé et lancé sur le marché deux autres applications: “Seeya”, un Tinder pour les hommes et femmes d’affaires actuellement testé par la Chambre de Commerce liégeoise, et “HappyFormance”, un outil permettant d’enregistrer de façon ludique les performances des collaborateurs.
Cette première recapitalisation (l’application Peak Me Up a été entièrement développée avec les fonds propres) doit permettre à Royal App Force d’étendre davantage ses activités en Belgique et en France, ainsi que dans d’autres pays européens. À cet effet, cinq collaborateurs de vente supplémentaires seront notamment engagés.
Le marché des applications ludiques pour les entreprises devrait peser 5 milliards d’euros par an d’ici 2020, déclare encore la start-up.
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