Pictawall au centre de l’écran

En un an, Pictawall a déjà eu droit à pas mal d’exposition : en remportant le prix “lean” du Startup Weekend Liège en novembre 2012 et en décrochant le 1er prix au récent BoostCamp du MIC Brussels.

En un an, Pictawall a déjà eu droit à pas mal d’exposition : en remportant le prix “lean” du Startup Weekend Liège en novembre 2012 et en décrochant le 1er prix au récent BoostCamp du MIC Brussels.

Les jurys respectifs ont senti un potentiel dans une “value proposition” très simple : fournir à des entreprises, organisateurs d’événements ou marques des grands écrans qui affichent, de façon interactive voire ludique, des photos et vidéos que les participants partagent sur Twitter, Instagram, Vine ou Flikr en mentionnant le hashtag de l’événement.

L’originalité de Pictawall est par ailleurs de miser exclusivement sur la vente indirecte, via des organisateurs d’événements notamment, et de proposer une formule de location “tout compris” (en collaboration avec le spécialiste de l’affichage numérique Dooh.be). La solution logicielle développée par Pictawall se loue à partir de 200 euros par jour et se combine à un prix hardware sur devis, en fonction des besoins de la salle.

La simplicité du modèle et le coût abordable ont valu à Pictawall un bouche à oreille positif. “Nous fournissons en ce moment en moyenne deux écrans par semaine, sans le moindre effort de marketing”, se réjouit Thomas Paris, l’un des quatre cofondateurs, l’idée originelle lors du Startup Weekend liégeois étant venue de Jean-Christophe Cuvelier.

Pictawall cible deux types de clients : les entreprises qui veulent communiquer de façon originale vers leur personnel ou leurs clients lors d’un lancement produit par exemple, et les marques qui veulent sponsoriser un écran lors de concerts ou festivals

Pictawall permet alors d’intégrer un logo toutes les x photos et vidéos, voire d’intercaler des messages ‘flash’ à l’intention du public.

La Bruxelloise Pictawall fait fortement penser à une autre start-up belge, basée à 30 km plus au sud : TweetWallPro. “Il est vrai qu’on est en compétition en Belgique. Mais notre solution se veut plus visuelle et permet d’intégrer le flux de photos sur un site web. Nous ne visons pas non plus les mêmes marchés à l’étranger : on ressent déjà de l’intérêt de la part du Moyen Orient. Ils ont de belles références aux Etats-Unis,” fait remarquer Thomas Paris.

Lean

Pictawall est en tous cas très attentive à ne pas brûler trop de cash : elle attend de conclure encore quelques contrats (via la société unipersonnelle d’un des associés) avant de se constituer en société.

Les quatre associés (trois full time et un encore aux études) se répartissent pour l’instant le travail et il n’est pas encore question d’embaucher.

Que vont-ils faire du chèque de 3000 euros reçu d’InnovIris pour leur victoire au BoostCamp ? “On va sans doute les investir dans un peu de communication et d’e-marketing,” répond Thomas Paris.

Passeport

Nom du projet : Pictawall (www.pictawall.com)
Lancé en février 2013
Siège : Bruxelles
Effectifs : 4 associés

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