Neuralink d’Elon Musk entend relier le cerveau au software

© Reuters

Les voitures électriques, la colonisation de Mars, la construction d’un hyperloop,…: il semble que tout cela ne suffise pas encore au bonheur d’Elon Musk. Cette fois, il veut en effet implanter des puces dans le cerveau humain en créant une nouvelle entreprise: Neuralink. Voilà ce qu’annonce The Wall Street Journal. L’entrepreneur entend ainsi veiller à ce que l’homme puisse évoluer à la même vitesse que celle des développements de l’intelligence artificielle.

Au cours du dernier semestre déjà, Musk avait déclaré à plusieurs reprises qu’il voulait soutenir ce genre de projet. Il y a quelques mois, il déclarait encore lors d’une conférence tenue à Dubaï que “l’homme doit fusionner avec la machine sous peine de risquer d’être dépassé à l’ère de l’intelligence artificielle”. Puis sur Twitter, Musk aborda aussi les progrès enregistrés par ce qu’il appelle le ‘neural lace’, une technologie qui devrait permettre à l’homme d’échanger des idées avec l’ordinateur.

Selon The Wall Street Journal, Neuralink n’aura pas directement comme but d’améliorer la capacité cérébrale humaine. La technologie sera d’abord utilisée pour soulager certaines affections comme la maladie de Parkinson ou l’épilepsie. Voilà qui devrait donner à Neuralink un point de départ d’une solide base scientifique en vue d’atteindre son objectif à plus long terme. Cela devrait lui ouvrir également une voie plus facile vers une approbation à des fins d’utilisation humaine. Au fil du temps, les puces devraient donc veiller à ce que notre capacité cérébrale s’améliore et à ce que notre interaction avec les ordinateurs soit plus efficiente.

Comme dans le cas de nombreux projets d’avenir de Musk, il y a cependant ici aussi d’importants obstacles à surmonter. Les interventions chirurgicales dans le cerveau restent provisoirement encore très risquées. En outre, l’homme a encore et toujours une compréhension très rudimentaire de la façon dont les neurones communiquent entre eux dans le cerveau et de la manière dont on peut collecter des données relatives à ce processus. Nul doute qu’on ne manquera à l’avenir pas non plus de débattre intensément sur les tests à effectuer sur l’homme, ainsi que sur les questions éthiques soulevées par ce type de technologie.

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