Monizze: Challenger du chèque repas électronique
Autorisé depuis le début de l’année par arrêté royal, le chèque repas électronique devrait faire son apparition dans nos portefeuilles avant la fin de l’année encore. Or à côté des leaders actuels du marché que sont Edenred (ex-Sodexo) et Accor, la start-up Monizze entend s’approprier une part d’un gâteau estimé entre 1,3 et 1,7 milliard EUR dans noter pays.
Autorisé depuis le début de l’année par arrêté royal, le chèque repas électronique devrait faire son apparition dans nos portefeuilles avant la fin de l’année encore. Or à côté des leaders actuels du marché que sont Edenred (ex-Sodexo) et Accor, la start-up Monizze entend s’approprier une part d’un gâteau estimé entre 1,3 et 1,7 milliard EUR dans noter pays.
“Notre ambition est de conquérir de 10 à 30% du marché d’ici 3 à 5 ans”, confie Jean-Louis Van Houwe, cofondateur de Monizze, qui considère que le système du chèque repas papier est à la fois trop complexe et trop coûteux. Et qui affirme que la concurrence permettra de réduire les prix, surtout les coûts indirects.
Pour l’heure, Monizze a déposé une demande d’agrément, mais son système est déjà opérationnel et fonctionnel de bout en bout. “Nous nous appuyons sur l’infrastructure de paiement de PayFair et de Tunz; et notre carte est déjà techniquement acceptée par près de 150.000 terminaux existants.” Monizze a déjà présenté son système à différents prospects et répond à des demandes d’offre “tous les jours.”
“Nous lançons ce mois-ci un pilote avec une cinquantaine d’utilisateurs, confie Jean-Louis Van Houwe. Et nous serons sans doute les premiers à conclure un accord avec des acteurs de la grande distribution, et ce, au niveau national”, sans toutefois vouloir en citer le nom pour l’instant.
Parmi les grands différentiateurs par rapport à la concurrence, il cite le prix (grâce à des frais structurels bien inférieurs à ceux d’un acteur traditionnel du papier), l’absence de coût supplémentaire demandé par Monizze aux marchands (les terminaux existants peuvent être réutilisés de même que les contrats commerciaux de PayFair, et de ses partenaires comme CCV), la focalisation sur le self-service et l’automatisation (en ne copiant surtout pas les processus papier), la convivialité de l’interface type web 2.0 pour les bénéficiaires et un accord avec l’Union des Secrétariats Sociaux (USS) sur le standard de prise de commande. La commercialisation se fera selon un modèle à la fois indirect et direct (avec un focus clair sur les sociétés et leurs bénéficiaires qui souffrent le plus du traitement papier).
Mais la société ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et envisage déjà de lancer sur le marché de la fidélisation. Avant plus tard de proposer des éco-chèques, des chèques cadeaux et des chèques mobilité notamment sous format électronique. De même, la société est prête pour le paiement par GSM grâce à son partenariat avec Tunz, ainsi qu’aux paiements électroniques par iPhone, Android et SMS.
Passeport Dénomination: Monizze Siège: Auderghem Date de création: 2011 Effectifs: 7 personnes (dont 4 pour le développement) Financement: fonds propres et investisseurs privés (Grégoire de Streel et Jean Zurstrassen)
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