LynxCare lève 20 millions d’euros à des fins d’internationalisation
La direction de l’entreprise louvaniste LynxCare pousse un soupir de soulagement. La scale-up recueille en effet 20 millions d’euros.
La phase de capitalisation qui avait démarré au début de cette année, a même pu compter sur une plus grande attention qu’imaginé initialement. “Nous sommes ravis d’avoir pu clôturer fructueusement cette phase de financement”, déclare le CEO Georges De Feu. “Ces dernières semaines, le climat boursier s’est altéré. Il est devenu plus malaisé de récolter du capital. Le fait que nous ayons réussi à lever plus d’argent que prévu nous permet de mieux respirer.”
LynxCare, fondée en 2015 par le pharmacien Georges De Feu et le médecin Dries Hens, aide les hôpitaux à déverrouiller des données médicales. Elle est déjà active en Belgique, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis. Dans le cadre de précédentes phases de capitalisation, l’entreprise avait déjà collecté 3 millions d’euros. Elle a manifestement réussi à accomplir un solide trajet avec l’argent récolté, à tel point que pour la poursuite de son expansion internationale, le fonds suisse MTIP et l’investisseur en logiciels français Elaia se sont présentés en tant que nouveaux injecteurs financiers. Ils rejoignent ainsi les investisseurs existants que sont Heran Partners, PMV et l’allemand BTOV.
Avec le capital récolté, l’entreprise louvaniste entend étoffer son équipe de 35 collaborateurs et miser sur une expansion internationale. C’est ainsi que LynxCare annonce la conclusion d’un partenariat stratégique avec PSIH Group. Voilà qui devrait ouvrir les portes de 66 pour cent des hôpitaux français aux logiciels de LynxCare. De Feu: “Ce furent des semaines stressantes, mais nous sommes heureux que nos investisseurs aient distingué l’impulsion de l’instant présent. Lorsque nous lançâmes LynxCare il y a six ans, l’utilisation de real world data pour garantir de meilleurs soins était un tant soit peu théorique. Entre-temps, le monde a changé. Le covid-19 a fait prendre conscience à tout un chacun que les données sont importantes pour la stratégie, la recherche sur les médicaments et les soins de qualité dans les hôpitaux.”
La phase de capitalisation va aussi donner du souffle à LynxCare. L’argent récolté devrait suffire pour les trois prochaines années, selon le business plan actuel, selon la firme. “En tant que petite entreprise, il n’est pas aisé de recruter du personnel, afin de faire face à une future croissance”, affirme De Feu. “En même temps, il est néfaste de ne se mettre à rechercher des collaborateurs qu’au moment où on décroche de gros contrats. A présent, nous avons les moyens pour étoffer notre équipe de manière pro-active. Cela nous aidera à ne pas surcharger exagérément l’équipe existante.”
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