L’Université Libre de Bruxelles a créé un nouveau fonds d’investissement dans des spin-offs académiques. Après Theodorus I en 2003 et Theodorus II en 2006, l’ULB en est avec Theodorus III à son troisième fonds en dix ans.
L’Université Libre de Bruxelles a créé un nouveau fonds d’investissement dans des spin-offs académiques. Après Theodorus I en 2003 et Theodorus II en 2006, l’ULB en est avec Theodorus III à son troisième fonds en dix ans.
Theodorus III, c’est un capital de 14 millions d’euros. La moitié provient du secteur public: 3,7 millions de la Société Fédérale de Participations et d’Investissement, 2,8 millions de la société d’investissement hennuyère Sambrinvestet un demi-million de la société régionale d’investissement de Bruxelles (S.R.I.B.). L’autre moitié émane en grande partie du secteur privé. Le bancassureur AXA Belgium y injecte 2,5 millions d’euros, le holding Sofina 1 million et cinq investisseurs particuliers 2 millions. L’ULB fournit les 1,5 millions restants.
“Au cours de la prochaine année et demie, la SFPI apportera 1,3 million et Sambrinvest 1,2 million d’euros à condition que nous puissions attirer un même montant commun de 2,5 millions de la part des investisseurs privés”, déclare Jean Van Nuwenborg, manager des fonds Theodorus. “Les négociations se passent bien.”
Tout comme son prédécesseur, Theodorus III répartira son capital de manière équitable entre les biosciences et le high-tech. “Nous ciblons les spin-offs qui sont issues au moins en partie de la recherche à l’ULB”, ajoute Van Nuwenborg. “Ce lien avec l’ULB n’est pas un must. Il doit cependant toujours s’agir de spin-offs actives dans les domaines de prédilection de l’ULB.”
Theodorus II avait réparti son capital de 5,4 millions d’euros sur 9 spin-offs. “L’une a fait faillite, et une autre a rapidement cessé ses activités. Au niveau des sept autres, il y a déjà eu un exit, et un autre exit est en pourparlers. Pour les cinq restantes, nous préparons une augmentation de capital dans les douze prochains mois.”
