Limecraft recueille 470.000 euros
La startup gantoise Limecraft démarre avec quasiment un demi-million d’euros.
La startup gantoise Limecraft démarre avec quasiment un demi-million d’euros.
La startup gantoise Limecraft que nous avions présentée en janvier 2012 déjà dans Data News, a réussi à obtenir le financement qu’elle recherchait.
Le développeur de logiciels de production de médias peut compter sur 470.000 euros. Cet argent provient d’iMinds (l’ex-IBBT), de Qunova et de plusieurs investisseurs privés ayant un solide ancrage dans l’industrie des médias.
Limecraft a mis au point Flow, une plate-forme de production online pour les besoins de l’industrie télévisuelle et cinématographique. Flow est une application basée ‘cloud’ permettant d’échanger des concepts, scripts et fichiers vidéo.
Grâce à Flow, les collaborateurs reçoivent dès un stade précoce une image du contenu des enregistrements, ce qui permet de démarrer le montage plus rapidement. Comme tous les fichiers sont échangés en temps réel, Flow s’assure que la production soit exécutée de manière à la fois plus rapide et plus économique.
La technologie créée et vendue par Limecraft est entièrement héritée du passé du CEO Maarten Verwaest à la VRT. Dirk Wauters (ex-VRT) siège du reste aussi au sein du conseil d’administration de Limecraft. Verwaest avait en son temps participé à la mise en oeuvre du système de production numérique ‘Digitale Media Fabriek’ à la VRT. Il a, à l’entendre, tiré beaucoup d’enseignement de ce projet.
“Au moment décisif, nous avons dû acheter et intégrer du software de 17 fournisseurs différents. Cela s’avéra coûteux et complexe à la fois et engendra aussi un problème d’évolutivité. Cela aurait pu être nettement plus simple et meilleur marché”, expliqua Verwaest précédemment déjà à Data News.
Maarten Verwaest affirme que la numérisation du secteur audiovisuel vient seulement d’être amorcée: “Limecraft Flow est un exemple d’industrialisation poussée. La distribution multi-canal, le sur-mesure et la personnalisation créent le besoin de ce nouveau mode de travail.
Les moyens et le temps qui seront ainsi libérés, les producteurs pourront les consacrer au développement de nouveaux concepts créatifs.”
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