L’IMEC sélectionne quatre startups ‘prometteuses’
L’IMEC va soutenir quatre nouvelles startups par le biais de son programme d’accélération istart. Ce qui est étonnant cette fois, c’est que ces jeunes entreprises sont actives dans des secteurs qui n’ont traditionnellement que peu à voir avec la révolution numérique, comme le secteur du bétail, voire celui de la lutte contre la vermine.
L’année dernière, l’IMEC annonçait un nouveau fonds d’investissement en vue de soutenir l’innovation numérique en Flandre. A présent, le centre de recherche louvaniste renommé sélectionne quatre nouvelles startups, qui recevront non seulement un investissement initial de 50.000 euros, mais aussi un coaching professionnel.
“L’impact de la révolution numérique se fait de plus en plus sentir en Flandre. On le remarque chez les startups qui se portent candidates au programme imec.istart. Cette fois, nous avons choisi des jeunes entreprises qui développent des solutions technologiques pour des secteurs qui ne sont encore guère numérisés, comme celui du bétail ou celui de la lutte contre les parasites”, explique Sven De Cleyn.
Selon lui, il est intéressant que ces startups technologiques non traditionnelles trouvent elles aussi leur voie vers le programme imec.istart. “Souvent, les entrepreneurs disposent déjà de pas mal de savoir-faire spécifique au marché visé, et nous pouvons, chez IMEC, les soutenir, afin qu’ils continuent de développer leur business plan et de peaufiner leur technologie.”
1. Farmdesk: un outil ‘tout-en-un’ pour les producteurs laitiers
La première startup sélectionnée est l’entreprise Agrin d’Heverlee créée en janvier, qui a mis au point ‘Farmdesk’. Même s’il y a déjà sur le marché pas mal de logiciels conçus pour soutenir les fermiers, la plupart d’entre eux se focalisent uniquement sur un aspect spécifique ou ne peuvent effectuer que des analyses rétrospectives de données.
L’outil FarmDesk collecte par contre toutes les données qui s’avèrent pertinentes pour la production laitière (production de lait, gestion des stocks, stratégies d’élevage, etc.) sur une seule et même plate-forme. Les éleveurs obtiennent ainsi un aperçu complet, ce qui leur permet de prendre des décisions plus équilibrées et d’augmenter leur rentabilité. Actuellement, il en existe déjà une version de base opérationnelle en cours d’essai.
2. Une appli d’étude de marché qui cible spécialement les ‘digital natives’
Nombre d’études de marché s’effectuent encore et toujours au moyen de méthodes relativement traditionnelles (questionnaires en ligne, enquêtes par la poste, coups de fil aux personnes). La nouvelle génération de consommateurs, ce qu’on appelle les ‘millennials’, qui vivent le smartphone à la main, sont à peine touchés par ces canaux.
La startup malinoise Buffl a par conséquent développé une plate-forme numérique de recherche des habitudes des utilisateurs, qui vise spécifiquement ce groupe-cible. En intégrant des éléments ludiques, un système de récompense et des possibilités réseautiques, elle entend amplifier l’engagement des participants. Via son site web, les entreprises peuvent concevoir leur propre étude de marché de manière à la fois rapide et simple. Sur le plan technologique également, Buffl souhaite aller plus loin qu’une appli de sondage standard en misant entre autres sur la réalité augmentée.
3. Ratsapp: une technologie IoT pour lutter contre les parasites d’une manière écologique
La lutte contre les parasites passe aujourd’hui principalement par le poison, mais toujours plus de souris et de rats résistent à présent aux substances le plus souvent utilisées pour les éliminer. De plus, l’UE se montre aussi toujours plus stricte quant à l’utilisation des poisons anti-rats et autres.
Pour réagir à ces tendances, Ratsapp, installé à Retie, a mis au point un système de capture innovant et écologique. L’Internet-of-Things (IoT) enregistre les prises dans une base de données centrale, ce qui permet d’entreprendre des actions plus ciblées par tous ceux qui luttent contre la vermine.
4. Une plate-forme en ligne qui associe entreprises et agences d’intérim
La quatrième startup sélectionnée est la gantoise Wise. Son fondateur a développé un outil en ligne pour aider les entreprises au niveau du recrutement externe. La plate-forme devrait permettre une gestion centralisée, automatisée et synoptique des processus d’intérim et de sélection.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici