Starter de la semaine: Leadbox rétribue les informateurs de prospects

Peter Symons, Nick De Frangh, Sebastiaan Desmet et Yannick Gielis. © MvS

Pour aider les entreprises à obtenir de meilleurs prospects, la jeune pousse gantoise Leadbox utilise une plate-forme sur laquelle les informateurs sont payés en conséquence.

Les firmes IT et autres doivent en permanence rechercher des prospects valables, à savoir des clients potentiels en quête d’un service qu’elles pourront leur fournir. Ce fut là aussi le point de départ pour Sebastiaan Desmet qui, dans le sillage du Cronos Group, dirigeait une petite entreprise en croissance qui recherchait des prospects pour ses clients.

‘Jusqu’à ce que cela stagne subitement’, explique-t-il. ‘Nous n’avions pas trouvé suffisamment de personnes pour continuer à maintenir cette croissance et nous avons donc changé notre fusil d’épaule. Nous avons opté pour une approche en réseau, par laquelle nous avons collecté les prospects à partir du réseau de nos collaborateurs. Et voilà comment nous en sommes arrivés à Leadbox, une plate-forme sur laquelle les entreprises peuvent trouver des prospects qui y sont placés par des informateurs.’

Informateurs

‘Monetize your network’, tel est le slogan commercial de Leadbox, car ces informateurs se voient attribuer deux cents euros par prospect validé. ‘Ces informateurs, alias des lead spotters, sont généralement proches des personnes qui prennent la décision d’un achat, ou disposent d’un réseau de renseignements’, explique Desmet. ‘Pour les entreprises, il s’agit donc d’une plate-forme sur laquelle ils peuvent se procurer des prospects que nous contrôlons au niveau de la fiabilité. Nous vendons en fait chaque prospect au maximum trois fois – le scénario idéal pour nous – conformément à une approche ‘no cure, no pay’: vous tenez compte du besoin, du budget, du timing, et vous ne payez que si cela vous convient. Vous obtenez alors directement en retour le nom de l’entreprise et de la personne de contact.’

Deux cents euros, ce n’est pas rien, mais tel est le modèle commercial adopté par Leadbox, selon Desmet: ‘Un prospect est vendu pour 250 à 500 euros, mais il est possible aussi de souscrire un abonnement mensuel à soixante euros, par lequel nous transférons chaque prospect dans votre champ. Nous voulons du reste qu’un prospect ait au moins une valeur de 10.000 euros, afin que cela en vaille la peine.’

Passage direct à l’international

Leadbox n’a été lancé que fin juin, et il est donc encore tôt pour connaître les premiers résultats. Il n’empêche que 150 entreprises lui ont déjà fait confiance, principalement en adoptant la formule de l’abonnement. ‘Il convient à présent de recruter davantage de lead spotters’, apprend-on. ‘Et pour cela, nous allons employer les grands moyens: campagnes sur les médias sociaux, événements, publicités, etc. Car notre ambition est bien de nous internationaliser rapidement aussi. Début 2024 déjà, nous voulons progresser sur ce plan, tout en allant durant l’automne au-delà de l’IT, du marketing et de la vente sur lesquels nous nous focalisons actuellement. Dès à présent, nous observons que dans des secteurs comme la construction et les assurances, il y a beaucoup d’intérêt pour notre plate-forme.’

Pour cette expansion internationale, des moyens financiers sont aussi rapidement recherchés. Fin de cette année, l’entreprise espère lever quelque 500.000 euros. ‘Nous examinons encore des pistes, mais négocions déjà avec des investisseurs potentiels’, déclare Desmet. ‘En plus du capital de départ de 124.000 euros apporté par les cinq fondateurs, nous devrions pouvoir nous en tirer.’

Leadbox

Siège social: Gand

Nombre d’associés: 5

Finances: une phase de capitalisation d’un montant de 500.000 euros prévue pour la fin de l’année.

Site web: Leadbox.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire