La startup belge TagTagCity remporte un European ICT Award
Les ICT Awards, qui sont décernés durant l’ICT Spring à Luxembourg, ont une connotation belge cette année. Non seulement ‘notre’ Sabine Everaet (The Coca Cola Company) a été élue CIO européen de l’année, mais la petite entreprise TagTagCity de notre pays a aussi reçu la récompense de la startup européenne de l’année. TagTagCity prend comme base la question de savoir comment fournir rapidement du contenu multimédia sur un lieu spécifique à l’utilisateur d’un smartphone. “Nous avons conçu une plate-forme avec laquelle le propriétaire d’un magasin ou une institution culturelle peuvent créer un site web mobile standardisé à moindres frais”, déclare le co-fondateur et initiateur de la startup Stijn Vander Plaetse.
Les ICT Awards, qui sont décernés durant l’ICT Spring à Luxembourg, ont une connotation belge cette année. Non seulement ‘notre’ Sabine Everaet (The Coca Cola Company) a été élue CIO européen de l’année, mais la petite entreprise TagTagCity de notre pays a aussi reçu la récompense de la startup européenne de l’année.
TagTagCity prend comme base la question de savoir comment fournir rapidement du contenu multimédia sur un lieu spécifique à l’utilisateur d’un smartphone. “Nous avons conçu une plate-forme avec laquelle le propriétaire d’un magasin ou une institution culturelle peuvent créer un site web mobile standardisé à moindres frais”, déclare le co-fondateur et initiateur de la startup Stijn Vander Plaetse. “Les sites sont rendus accessibles au moyen de stickers portant un code QR et une URL abrégée et intégrant une puce NFC.”
Les utilisateurs d’un smartphone doivent ainsi simplement entrer l’URL brève dans leur navigateur, scanner le code QR ou passer leur appareil le long de la puce NFC pour aboutir sur le site web mobile du commerçant ou de l’institution culturelle. Ils ne doivent en d’autres mots pas installer d’appli (du moins pas dans un premier temps).
“Les personnes intéressées sont entièrement libres de choisir quel contenu ils veulent placer dans notre système ‘backend'”, poursuit Vander Plaetse. “Il peut s’agir de fragments de texte et vidéo, mais aussi de liens vers Facebook ou Wikipedia, ou encore vers leur site web traditionnel. Alors qu’avant, les commerçants investissaient des milliers d’euros dans un site qui n’était souvent pas visité, ils peuvent à présent créer en quelques minutes une expérience mobile quasiment gratuite.”
“Pourquoi utilisons-nous des stickers? Pour accroître la ‘reconnaissabilité’ et pour la facilité d’emploi. Combien de personnes connaissent-elles et utilisent-elles Google Goggles pensez-vous? A dire vrai, quelqu’un qui découvre un sticker, va penser: ‘encore quelque chose de nouveau’, sans y accorder trop d’attention. Mais s’il voit dix balises TagTagCity dans une même rue, il sera vite tenté de voir ce que cela recouvre.”
Bruxelles TagTagCity est également une application de géo-localisation. Quiconque surfe sur TagTagCity.com, apprend aussitôt quels négociants ou institutions proches proposent un site web TTC mobile. “A Bruxelles, nous collaborons avec Visit Brussels. En l’espace de deux mois, nous y avons pourvu 600 lieux d’un sticker et les avons ajoutés au système. En outre, nous avons passé un accord avec l’Office du Tourisme de Bruxelles et de Wallonie pour faire de même avec 1.500 sites supplémentaires à valeur touristique.”
Quel est le modèle commercial sous-jacent à la startup? “Les personnes intéressées payent un forfait de 60 euros pour le sticker et la création du site web sur le système de gestion de contenu ‘back-end'”, explique encore Vander Plaetse. “Et les commerçants ou exploitants d’organisations non commerciales peuvent aussi proposer des bons de réduction numériques par le biais de notre système aux personnes qui scannent leur sticker. Nous gagnons de l’argent sur ce genre de services à valeur ajoutée. C’est ainsi que nous demandons cinq cents d’euro, lorsqu’un bon qui a été chargé dans notre système, est utilisé. Les commerçants n’y voient aucun inconvénient, étant donné que l’impression d’un dépliant coûte tout autant.”
“Actuellement, nous préparons avec des tiers de nombreux services à valeur ajoutée”, affirme Vander Plaetse. “C’est ainsi que nous allons lancer à Knokke une carte-cadeau en collaboration avec Monizze. Des bons-cadeau d’une valeur oscillant entre 15 et 50 euros y seront vendus, et les chançards qui recevront ce genre de carte, pourront dépenser l’argent dans les endroits portant un sticker TagTagCity. Nous croyons fermement dans un écosystème ouvert et voulons attirer le plus possible de partenaires qui souhaitent utiliser notre balise physique pour des services (en ligne).”
D’ici la fin de l’année, TagTagCity espère pouvoir baliser 6.000 emplacements dans notre pays. L’objectif reste cependant de sortir rapidement de nos frontières. La startup a été récemment sélectionnée pour le projet iStart de l’IBBT et à Luxembourg, Vander Plaetse et son équipe se sont vu attribuer le prix de la start-up européenne de l’année (face à plus de 100 concurrents). Pour l’instant, quatre personnes travaillent chez TagTagCity, qui a été lancée avec un capital de départ de 6.000 euros seulement.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici