Innoviris investit 500.000 euros dans Doccle
L’institut bruxellois de recherche et d’innovation Innoviris investit 500.000 euros dans Doccle, une startup qui crée une plate-forme permettant à ses utilisateurs d’échanger, de traiter et d’archiver des documents de plusieurs fournisseurs de manière à la fois uniforme et reconnaissable.
L’institut bruxellois de recherche et d’innovation Innoviris investit 500.000 euros dans Doccle, une startup qui crée une plate-forme permettant à ses utilisateurs d’échanger, de traiter et d’archiver des documents de plusieurs fournisseurs de manière à la fois uniforme et reconnaissable.
L’initiateur de cette plate-forme de numérisation de documents est Acerta, même si Telenet et CM y ont adhéré aussi très vite. Le tout a généré une nouvelle société coopérative active depuis début de cette année. Les trois entreprises ont chacune investi 500.000 euros déjà dans Doccle. Et voici donc qu’Innoviris y injecte aussi 500.000 euros.
C’est Atos Wordline qui se charge du développement IT proprement dit en raison de son expertise dans la protection des transactions électroniques et dans la numérisation des services.
L’objectif est de créer une sorte d”armoire à archives numériques’ commune pour les documents importants d’entreprises et de particuliers. Telenet pourra y ranger les factures de ses clients, CM ses relevés de remboursements, et Acerta ses fiches de salaire.
A terme, il devrait aussi être possible de prévoir dans l’armoire à archives numériques la preuve de garantie d’un appareil directement lors de son achat. Le consommateur pourra y paramétrer un rappel (‘reminder’) qui le préviendra avant l’échéance de la garantie, afin qu’il puisse facilement la prolonger.
S’il connaît par la suite un problème avec son appareil, il pourra retrouver rapidement en ligne la preuve de garantie et demander une assistance.
“Nous avons réussi à accorder assez vite les violons des trois initiateurs”, déclare Bram Lerouge, qui dirige le projet Doccle. “En fin de compte, il s’agit d’une problématique commune que tout le monde veut résoudre: se rapprocher du client et réduire le plus possible l’accès à l’utilisation de documents numériques.”
“Grâce au soutien complémentaire d’Innoviris, nous pouvons dès à présent lancer une première version de la plate-forme”, ajoute Lerouge, “et accomplir les premiers pas vers l’implication de l’utilisateur dans la détermination des futurs développements.”
Innoviris soutient Doccle parce que, selon l’institut, il s’agit “d’un projet prometteur réalisé dans la Région de Bruxelles-Capitale. Doccle confirme ainsi le rôle en vue qu’assume Bruxelles sur le plan de l’IT et veillera à ce que cette image se prolonge à l’avenir aussi.”
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