Heaven Can Wait s’attire lesJuristes
lesJuristes font désormais partie d’Heaven Can Wait. Cette dernière y prend en effet une participation, afin de stimuler leur croissance à l’étranger de spécialiste du droit ICT.
lesJuristes ne sont pas un bureau d’avocats, mais prodiguent des avis juridiques, surtout dans l’optique du droit ICT en Belgique. En raison de cette participation, Heaven Can Wait détiendra 50 pour cent des actions pour lesquelles elle versera un montant non nommément cité.
Suite à l’arrivée d’Heaven Can Wait, certains changements interviennent au sein du bureau de juristes. C’est ainsi que Karel-Jan Vercruysse devient partner dirigeant pour le marché belge. Dobbelaere-Welvaert demeure pour sa part managing partner, mais il prend aussi en charge l’extension européenne. Outre la filiale bruxelloise, un bureau s’ouvrira également Heernislaan à Gand, que lesJuristes partageront avec Supermachine.
Heaven Can Wait contrôle entre autres Supermachine, Little Miss Robot, Farmboy et Walkie Talkie. Comme elle l’indique elle-même, il ne s’agit pas là de bureaux juridiques, et lesJuristes constituent donc une exception.
“Nous nous focalisons principalement sur des entreprises créatives. Or c’est précisément le côté créatif de lesJuristes qui a retenu notre attention, surtout leur approche différente des bureaux juridiques classiques”, explique Sven Luyten, managing partner d’Heaven Can Wait. “Soit vous disposez d’un produit créatif, soit vous lancez un service tout aussi créatif sur le marché. C’est à cette dernière catégorie qu’appartiennent lesJuristes.”
Pour Matthias Dobbelaere-Welvaert, managing partner chez lesJuristes, le choix était évident: “Nous recherchons depuis assez longtemps déjà du capital et un partenaire solide pour nous étendre en dehors de la Belgique. Chez Heaven Can Wait, et par extension chez Cronos, nous pourrons compter sur l’expérience et l’expertise présentes dans un tel groupe, ce qui est encore nettement plus important que le seul capital.”
A la conquête de l’Europe
Il y a un an, l’entreprise annonçaitson désir d’étendre son concept au reste de l’Europe. L’année dernière, elle réalisa par conséquent des essais avec des étudiants de dernière année dans sept pays. “Les résultats furent inégaux. Mais nous envisageons d’engager cette année des gens à l’étranger”, déclare Dobbelaere-Welvaert à notre rédaction. Cela débutera avec un bureau à Amsterdam, qui s’ouvrira bientôt, puis avec des filiales à Paris, Berlin et Londres dans un proche avenir.
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