Gand figure dans le top 20 technologique mondial

Gand, en plus d'être une destination touristique, est de plus en plus un point névralgique pour les entrepreneurs technologiques, les sociétés informatiques, les start-ups et la recherche technologique. © Getty Images
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

La ville de Gand occupe une impressionnante dix-neuvième place au classement mondial des écosystèmes technologiques (exprimé par habitant).

Dans le nouveau Global Tech Ecosystem Index – un rapport de Dealroom.co –, Gand fait son apparition dans la catégorie ‘Density Leaders’. Il est question ici d’une analyse approfondie d’écosystèmes technologiques globaux où sont pris en compte le financement (early seed, breakout, notamment., ndlr.), le nombre de licornes (des jeunes pousses technologiques ayant atteint une valeur marchande d’un milliard de dollars grâce aux investissements et à l’hyper-croissance, ndlr), le nombre d’exits (ventes ou bénéfices), ainsi que les brevets et les diplômés.

Dans le classement ‘Density Leaders’, le résultat final est comparé à la population (par habitant). C’est dans cette catégorie qu’en tant que seule ville belge, Gand occupe une jolie 19ème place. En d’autres mots, le rendement technologique global de Gand est relativement élevé par rapport à la taille de sa population: un écosystème ‘dense’ donc. Il en va de même, dans une plus large mesure encore, pour des hubs tels que Cambridge (4ème place), Munich (5ème place) et Tel Aviv (9ème place). Gand doit cependant s’incliner devant d’autres villes européennes telles que Stockholm (10), Londres (11), Copenhague (15), Amsterdam (16) et Zurich (18).

La Silicon Valley donne encore et toujours le ton

C’est la Bay Area californienne autour de San Francisco – à savoir la Silicon Valley – qui est toujours en tête des ‘Density Leaders’. Elle est également le numéro 1 logique des ‘Global Champions’ où la taille de la population n’est pas prise en compte. Dans ce classement global, Paris s’en sort particulièrement bien avec une solide quatrième place, ce qui en fait le premier pôle technologique européen. Londres suit à la 6ème place. Stockholm (15ème) et Munich (17ème) font également honneur à l’Europe.

Pour le reste, la domination des Etats-Unis est écrasante. Dans le top 10 on retrouve en effet pas moins de 6 écosystèmes technologiques américains: outre la Bay Area, il s’agit de New York City, Boston, Austin, San Diego et Los Angeles. Séoul se classe 7ème , Shanghai 13ème et Singapour 14ème.

Dealroom.co a élaboré l’indice mondial des écosystèmes de startups sur la base de données provenant de 288 villes dans 69 pays. L’entreprise veut également montrer que d’importants écosystèmes peuvent surgir n’importe où, et pas seulement dans les grands pôles technologiques. Le rapport complet peut être consulté ici.

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