Encore 2,5 millions d’euros pour Teamleader
Fortino, le véhicule d’investissement de l’ex-directeur de Telenet, Ducko Sickinghe, injecte de nouveau 2,5 millions d’euros dans la startup gantoise Teamleader.
Teamleader produit du software CRM, de vente et de planning convivial en ligne pour les entreprises. Le starter compte aujourd’hui déjà plus de 1.000 clients (dont une centaine aux Pays-Bas): surtout des PME, mais aussi des entreprises de services plus grandes telles Eneco.
En l’espace de deux ans à peine, la petite entreprise des Gantois Jeroen De Wit, Willem Delbare et Mathias De Loore a déjà atteint le seuil de rentabilité. Après un premier investissement d’1 million d’euros en mai 2014 (provenant aussi de Fortino, le fonds de capital-risque de Duco Sickinghe et de Renaat Berckmoes, tous deux ex-Telenet), l’équipe a été étendue de 9 à 24 collaborateurs, et l’expansion à l’étranger a pu être préparée.
Cette année, Teamleader espère enregistrer un chiffre d’affaires oscillant entre 1,5 et 2 millions d’euros et entend doubler encore son personnel pour l’amener à une cinquantaine. “En principe, notre modèle est rentable, mais tel n’était pas encore le cas l’année dernière en raison des nombreux investissements”, explique le CEO Jeroen De Wit au journal De Tijd, qui commente cette nouvelle dans son édition d’aujourd’hui.
La nouvelle phase de capitalisation d’un montant de 2,5 millions d’euros, qui doit surtout servir à étendre encore Teamleader à l’échelle internationale, est une nouvelle fois à mettre entièrement au compte de Fortino. Les trois co-fondateurs garderaient toutefois la majorité des actions.
“En Allemagne et en France, nous en sommes encore à la phase de démarrage”, ajoute De Wit. “Nous souhaiterions y ouvrir des bureaux cette année encore. Ensuite, nous nous tournerons probablement vers la Grande-Bretagne et la Scandinavie.”
Les Etats-Unis ne figurent provisoirement pas au programme. “En Amérique, il y a nettement plus de concurrence sur le plan du software CRM. Or l’un de nos points forts, c’est précisément une intégration fluide aux progiciels locaux”, conclut De Wit. “Nous n’excluons pas les Etats-Unis, mais pour le moment, nous nous concentrons sur l’Europe.”
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