Dynsecu garantit une sécurité ‘impiratable’

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Les mots de passe, ils nous causent des migraines. Quand nous ne les oublions pas, ils ne paraissent pas aussi hermétiques qu’espéré. Qu’à cela ne tienne, la jeune entreprise belge Dynsecu entend augmenter la sécurité d’un niveau en faisant appel à l’intelligence cognitive.

‘En fait, l’authentification à deux facteurs qui est largement utilisée actuellement pour se connecter, est devenue très ‘piratable’, affirme Kris Rottiers de Dynsecu. ‘A une époque où les crypto-portefeuilles prennent sans cesse plus d’importance, cette authentification n’est plus fiable, car de nombreuses tentatives de piratage sont effectuées dans ces environnements. Ajoutez-y le fait qu’aujourd’hui, tout un chacun doit retenir un tas de mots de passe et de noms de login, et voilà pourquoi la nécessité d’un système plus aisé et plus puissant est grande.’

Mots de passe instinctifs

Rottiers et son co-fondateur Ivan Peeters ont trouvé la solution dans l’intelligence cognitive: ‘Concrètement, cela fonctionne comme suit: nous vous demandons de choisir trois événements-clés de votre vie. Citons par exemple le prénom de votre premier amour de vacances, l’adresse de votre premier kot ou le nom de votre doudou quand vous étiez petit. Chaque fois, vous devez indiquer sept mots-clés qui vous viennent spontanément à l’esprit, lorsque vous pensez à cet amour, à ce kot ou à cet animal. Avec ces données, nous créons une matrice dynamique, qui vous permet de vous connecter d’une manière telle que même vos parents ou d’autres personnes qui vous connaissent pourtant très bien, ne pourront deviner: chaque fois que vous voulez vous connecter, vous disposerez de plusieurs mots dans lesquels vous devrez choisir celui lié à votre événement-clé. L’avantage, c’est la façon dont le mécanisme cognitif se manifeste: même si vous avez oublié ledit mot, pourtant conditionné à un puissant souvenir, votre cerveau viendra à votre secours et l’identifiera instinctivement.’

Dynsecu envisage des opportunités pour sa technologie dans trois domaines. ‘Primo dans l’Internet of Things (internet des objets), où la sécurité des données sera essentielle’, affirme Rottiers. ‘Secundo dans l’exchange business. A présent, un acteur comme Western Union demande jusqu’à dix pour cent du montant pour transférer de l’argent de l’autre côté de la Terre. Avec notre technologie, nous voulons atteindre les deux pour cent. Et tertio, il y a le secteur des crypto-monnaies. Nous voulons d’abord nous y risquer avec une émission monétaire propre, après quoi nous entendons y vendre notre technologie sous licence aux développeurs de crypto-portefeuilles. En prenant une petite commission sur chaque transaction, nous voulons ici aussi générer des revenus.’

Prête pour le marché

Le fait que le système fonctionne bien, est démontré par le prototype que Rottiers et Peeters ont fait développer par une agence ICT des Philippines. Dynsecu est prête à se lancer sur le marché et dans ce but, ses fondateurs souhaitent attirer du capital supplémentaire. ‘Jusqu’à présent, nous avons réussi à maintenir les coûts à un niveau très bas, afin de pouvoir fonctionner avec nos propres moyens, mais à présent, nous envisageons quand même quelque 350.000 euros de capital d’amorçage. Voilà pourquoi nous négocions avec des chefs d’entreprise ayant, à notre avis, de l’expérience dans le secteur. C’est en effet ce dont nous avons besoin. Nous ciblons directement un investissement étranger, car honnêtement, le crypto-marché n’est pas encore vraiment développé en Belgique.’

Dynsecu

Siège social: Sint-Niklaas

Nombre d’associés: 2

A la recherche de capital supplémentaire?: Oui, quelque 350.000 euros de ‘smart money’ sont recherchés.

Site web: www.dynsecu.com

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