Drawbotics : aide à la vente pour courtiers et concepteurs de projets
” Faciliter la vie du courtier ! ” Telle est la devise de Drawbotics, une jeune start-up bruxelloise qui propose une place de marché en ligne avec des outils 3D et d’autres fonctionnalités susceptibles de faciliter grandement la vente d’un bien immobilier.
Pourquoi précisément le secteur immobilier ? ” Parce qu’il est relativement sclérosé, alors que tant d’innovations y sont possibles “, estime Xavier Claes, cofondateur de Drawbotics. Voici 4 ans, il créait la société avec Quentin Delvigne pour proposer une place de marché permettant aux courtiers et aux concepteurs de projets d’acheter toutes sortes de fonctionnalités afin de rendre leur bien immobilier plus attractif. Avec comme base la technologie 3D. ” C’est ainsi que l’on peut créer des images 3D d’un intérieur permettant de montrer de manière convaincante l’aspect de l’habitation, et même de permettre des visites en 3D, précise-t-il. Mais nous allons plus loin encore. Sur Drawbotics.com, il est possible de développer un site Web pour un projet complet, tandis qu’à l’avenir, nous envisageons également de construire des billboards et d’offrir de l’accompagnement en marketing numérique. Si l’on peut aujourd’hui déjà acheter une douzaine d’applications, nous offrirons déjà une trentaine environ d’ici la fin de l’année. ”
Panier d’achat
Le modèle business est assez trivial : Drawbotics offre différents services et l’acheteur paie en fonction des services qu’il place dans son panier. ” Ce faisant, vous avez comme dans d’autres boutiques en ligne une idée précise de ce que cela va vous coûter “, précise Claes. Et à l’évidence, ce concept plaît. ” Depuis le lancement de la plate-forme en 2015, nous sommes actifs dans 15 pays et comptons un millier de clients. Nous employons désormais 75 salariés et, sachant que le produit est commercialement mature depuis le début de cette année, nous entendons miser sur la croissance. ”
Pour ce faire, la société recherche finalement des capitaux supplémentaires. Car si la start-up a pu se financer correctement ces dernières années, cette stratégie implique des investissements nouveaux. ” Globalement, nous sommes déjà à l’équilibre financier chaque année et nous sommes donc financièrement sains “, ajoute-t-il. Mais à présent que nous lorgnons déjà l’Amérique du Nord pour y ouvrir un bureau, nos fonds ne suffisent plus. C’est pourquoi nous avons noué un partenariat avec Jean-Guillaume Zurstrassen et Grégoire de Streel qui ont investi chacun 500.000 ? en début d’année. Il se peut que nos projets aux Etats-Unis nous obligent à procéder à un tour de table financier supplémentaire, mais cela reste à voir. ”
Growth hacks
Comment concrétiser cette croissance ? Faute d’avoir la taille, il faut se montrer intelligent. ” Nous misons sur des growth hacks qui doivent nous mettre sous les feux de la rampe, dixit encore Claes. C’est ainsi que nous avons copié plusieurs parties de séries télévisées connues dans notre outil 3D afin de pouvoir les visualiser en ligne. Ce faisant, nous avons bénéficié de beaucoup de visibilité dans la presse, ce qui a permis à nos prospects de nous trouver. Du coup, nous souhaitons entreprendre à l’avenir des actions similaires qui ne sont pas trop coûteuses, mais apportent de la notoriété. ”
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