Débarrassez-vous de vos chèques-cadeaux sur WIZZLR

Les chèques-cadeaux: ils ne témoignent guère d’inspiration en tant que présent et souvent, il s’agit de choses qui ne vous intéressent même pas. Qu’à cela ne tienne, sur le nouveau site web WIZZLR, vous pouvez vous débarrasser de ce “sympa ensemble à fondue” ou de ce bon pour un magasin dans lequel vous ne trouverez à coup sûr rien à votre goût. Et qui sait, peut-être y découvrirez-vous un bon qui vous plaira vraiment.

C’était une idée qui trottait depuis quelque temps déjà dans la tête de l’informaticien indépendant Roel Bosmans, surtout depuis qu’il avait vu un site similaire aux Etats-Unis. “Combien de fois ne reçoit-on pas de ces chèques-cadeaux complètement farfelus?”, soupire-t-il. “Un site web sur lequel il est possible de les échanger, est quand même le bienvenu. Voilà pourquoi cette idée a germé dans mon esprit jusqu’à devenir réalité.”

Cette idée est simple. Sur wizzlr.ben, vous proposez en vente tout chèque-cadeau indésirable en ligne moyennant une jolie ristourne. “En tant que client, vous pouvez donc aussi en profiter et acheter un bon économique pour quelque chose dont vous avez réellement besoin”, affirme Bosmans.”Wizzlr prélève un faible pourcentage – 9 % – en guise de commission. Il le faut simplement pour maintenir le site opérationnel. De plus, je ne souhaite pas non plus perdre de l’argent.”

Wizzlr est l’affaire de Bosmans. Il a programmé lui-même le site web et n’a sollicité de l’aide externe que là où sa connaissance de webdesigner ne s’avérait pas suffisante. “Provisoirement, il restera tel quel”, explique-t-il. “Je ne recherche en effet pas directement de capital supplémentaire. Je dispose encore d’une petite réserve pour couvrir le marketing.”

Car le marketing s’avère à présent nécessaire. Une semaine après le lancement, il n’y a encore qu’un seul bon en vente sur le site, et Bosmans est bien conscient qu’il y a du pain sur la planche: “Je cherche pour l’instant avec un professeur de marketing la manière de m’y prendre exactement. D’abord, nous allons faire créer une vidéo d’animation expliquant comme cela fonctionne. Les images sont bien plus parlantes que les mots. Et ensuite? Il faut encore que j’y réfléchisse. Temporairement, je mise avant tout sur les médias sociaux. Je tente également de conclure des accords avec toutes sortes de magasins web quant à l’utilisation de leur logo et de leur marque. Ce n’est pas strictement indispensable – je peux aussi les faire entrer par le client lui-même dans son offre -, mais c’est mieux ainsi. J’ai déjà reçu l’autorisation de Zalando et de quelques acteurs plus modestes et j’en attends d’autres.”

Et les ambitions? Bosmans garde son calme: “Avant tout, je veux faire connaître notre nom en Belgique, mais je nous vois nous étendre assez vite dans tout le Benelux, étant donné que les boutiques web aux Pays-Bas sont nettement en avance sur les nôtres. En rêve, je pense à l’Europe, assurément aussi.”