Cent spin-offs attendues dans les cinq prochaines années
Les universités belges espèrent lancer une centaine de spin-offs (entreprises dérivées) au cours des cinq prochaines années. Voilà ce qui ressort d’un sondage effectué par NautaDutilh.
Les universités belges espèrent lancer une centaine de spin-offs (entreprises dérivées) au cours des cinq prochaines années. Voilà ce qui ressort d’un sondage effectué par NautaDutilh. Le bureau d’avocats a interrogé dix universités, à savoir les six flamandes plus quatre francophones, à propos des projets de leurs chercheurs à commercialiser une innovation via une entreprise propre. Il en ressort que le pipeline y est très prometteur à court terme.
Chacune des dix universités envisage de lancer une ou plusieurs spin-offs en 2014 déjà pour un total attendu de 35 nouvelles petites entreprises. L’UGent estime que sept à dix spin-offs verront le jour l’an prochain, alors que du côté de la KU Leuven, l’on déclare qu’une dizaine de dossiers sont en cours chez des chercheurs qui souhaitent rapidement franchir le pas de l’entreprenariat.
L’année prochaine, il sera surtout question d’entreprises ICT. Selon l’enquête, la raison en est pratique et humaine. Les projets en télécommunications et en informatiques s’avèrent les plus aisés à lancer sous forme de spin-off, et les chercheurs concernés semblent très intéressés à fonder leur propre entreprise.
Les deux principaux acteurs sont ambitieux. Au cours des cinq années à venir, la KU Leuven table sur 40 à 45 nouvelles spin-offs, et l’UGent sur 35 à 45.
“Les secteurs envisagés pour les prochaines années sont les sciences de la vie (biotechnologie, pharmacie), mais aussi tout ce qui tourne autour de l’impression 3D, la robotique et l’ICT”, confirme Koenraad Debackere, le CEO de KU Leuven Research & Development.
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