BePark: déjà une vingtaine de parkings au bout de votre smartphone
BePark a déjà fait pas mal parler d’elle pour sa promesse de réduire les problèmes de stationnement à Bruxelles. L’idée est simple : rendre publics certains parkings privés sécurisés lorsque ceux-ci ne sont pas occupés, typiquement en soirée et la nuit.
BePark a déjà fait pas mal parler d’elle pour sa promesse de réduire les problèmes de stationnement à Bruxelles. L’idée est simple : rendre publics certains parkings privés sécurisés lorsque ceux-ci ne sont pas occupés, typiquement en soirée et la nuit. “J’ai découvert l’idée du “parksharing” lors d’un voyage à Boston. L’initiative en question, qui n’existe d’ailleurs plus, visait à simplement mettre en relation des particuliers offreurs ou demandeurs de places de parking. BePark veut se différencier en ciblant l’offre de parkings parmi les entreprises, avec un focus spécifique sur l’hôtellerie (aux taux d’occupation variables selon les saisons), sur la grande distribution (disposant de vastes parkings libres la nuit) et sur le secteur immobilier (parkings d’immeubles sous-occupés),” résume le fondateur Julien Vandeleene.
En un an 2011, BePark a pu convaincre une vingtaine de parkings, majoritairement à Bruxelles, mais aussi à Anvers, Liège, Bruges et Saint-Trond, représentant un millier de places de stationnement. Le défi est à présent de créer une émulation du côté des utilisateurs, que ce soient des particuliers ou des entreprises, par exemple des théâtres ou restaurants qui souhaitent mettre des parkings à disposition de leurs clients en soirée.
Pour ce faire, BePark mise sur les technologies mobiles et la télématique pour offrir une simplicité d’utilisation unique.
Après avoir repéré une place de parking sur le site BePark.be ou sur l’app pour iPhone ou Android, l’utilisateur obtient un code d’accès soit en appelant le call center, soit en questionnant l’app mobile (qui aura déjà géolocalisé l’appelant !), soit en envoyant un sms gratuit (dans le cas d’abonnés). La principale innovation est que le code d’accès, pianoté sur le GSM ou le smartphone, actionne directement la barrière.
“Nous avons réussi à combiner une gestion centralisée des appels à un contrôle automatique des différents types de barrière. Notre technologie est en passe d’être brevetée,” souligne fièrement Julien Vandeleene, qui au niveau technologique peut compter sur le soutien de solides “parrains” :
Grégoire de Streel et Jean-Guillaume Zustrassen, les cofondateurs de Skynet, Keytrade ou plus récemment Tunz, comptent en effet parmi ses actionnaires.
La jeune entreprise a les dents longues : en pleine préparation d’une augmentation “substantielle” de capital, elle compte déjà une filiale en Espagne (où elle intéresse Telefonica), en attendant la France.
Passeport Nom : BePark (www.bepark.be)
Siège social : Bruxelles
Année de fondation : 2011
Effectifs : 8 personnes
Modes de financement : capital de départ de 78.000 euros, fonds propres, investisseurs et prêts (avec soutien de la SRIB et du Fonds Bxl de Garantie).
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