Anvers abrite un nouvel incubateur de start-up: The CoFoundry
Cronos lance en collaboration avec IBM un nouvel incubateur de start-up dans la ville d’Anvers. The CoFoundry se concentrera sur les petites entreprises technologiques actives dans le nuage.
The CoFoundry est un nouvel incubateur belge qui entend aider les entrepreneurs technologiques à transformer leur idée en une start-up durable. L’incubateur fournira non seulement un environnement de travail adéquat, où les entrepreneurs pourront apprendre les uns des autres (provisoirement chez Cronos à Kontich, bientôt dans un bâtiment séparé à Anvers), mais également un support technologique, du ‘mentoring’ et une foule de formations.
En outre, The CoFoundry entend opérer comme une sorte de ‘co-founder’, et l’organisation pourra faciliter un premier investissement en faisant appel au fonds d’investissement pour startups technologiques mis en oeuvre au sein du groupe Cronos. L’objectif final est d’accélérer la croissance des petites entreprises de toutes les façons possibles.
Cette initiative a été prise par le groupe Cronos avec IBM comme partenaire technique structurel. “IBM mettra sa plate-forme ‘cloud’ Bluemix à disposition des fondateurs et ce, à des conditions très favorables”, explique Kim Cnudde. Cnudde se chargera de la direction d’exploitation de The CoFoundry. “Cronos apportera pour sa part sa connaissance technique et son expérience avec Bluemix (Craftworkz). Même la mise en oeuvre de l’initiative de cognitive computing Watson d’IBM sera possible.”
Début mars, l’on devrait voir arriver le ‘garage à start-ups’. Dans les semaines et mois suivants, l’organisation recherchera activement des fondateurs potentiels et leurs équipes. “Les starters qui ont déjà passé la phase de l’idée et qui peuvent tourner sur IBM, seront pris en considération”, ajoute encore Cnudde. “L’on se focalisera évidemment sur les petites entreprises ‘cloud’. L’on pense par exemple à des start-ups qui préparent des applications pour l’internet des choses.”
Processus de développement
Les trajets de développement qui seront proposés au sein de The CoFoundry, seront toujours sur mesure. “Il n’y aura pas de parcours fixe”, confirme Cnudde. “Chaque starter se trouvera en effet à un moment différent dans son processus de développement. Les entrepreneurs qui le souhaitent, nous les aiderons dans leur recherche d’un co-fondateur ayant un arrière-plan technique. La coordination du développement d’applications fera aussi partie des possibilités.”
Le but est que les candidats paient pour leur trajet. “Les prix seront conformes aux autres initiatives pour start-ups dans notre pays et seront de toute façon nettement inférieurs à ce que l’on pourrait payer sur le marché”, affirme-t-il. “Si c’est vraiment nécessaire, nous pourrons aider les starters avec du capital d’amorçage issu du fonds d’investissement qui est actuellement mis en oeuvre chez Cronos (en échange d’equity ou sous la forme d’un prêt, ndlr.).”
Cnudde envisage un groupe de 30 à 40 personnes sur une période d’1 à 2 ans, même s’il est conscient qu’il s’agit là d’un objectif ambitieux. “Aujourd’hui, l’espace est encore limité chez Cronos, mais si nous trouvons demain un chouette emplacement à Anvers, cela peut aller très vite. En tout cas, le but est de développer The CoFoundry de manière ‘lean’ et de démarrer petit, mais de croître durablement. Et si le projet réussit, nous n’excluons pas des initiatives supplémentaires dans d’autres villes belges.”
Technologique
Le fait que Cronos se hasarde avec The CoFoudry sur les terres d’iMinds, voire de Telenet Idealabs, ne doit pas être un problème, selon le directeur général: “Dans une région bouillonnante comme la Flandre, il y a de la place pour diverses initiatives. Du reste, chez The CoFoundry, nous considérons les starters sous l’angle technologique, alors que chez Idealabs, l’on prend clairement la Silicon Valley comme le parfait exemple.”
“Les Belges voient les choses autrement que leurs homologues américains. Ils sont non seulement davantage orientés B2B, mais une entreprise qui croît jusqu’à occuper 200 personnes, peut ici aussi écrire une histoire à succès. Il ne faut pas nécessairement s’appeler Uber. Les entreprises qui veulent s’associer à nous, ne doivent pas être forcément spectaculaires, mais bien durables et solides.”
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