Nexperia a publié une lettre ouverte exhortant sa filiale chinoise à rétablir sa chaîne d’approvisionnement. L’entreprise basée à Nimègue affirme avoir tenté de prendre contact avec elle par téléphone, par courriel et en proposant des réunions pour résoudre les problèmes, mais n’a reçu aucune réaction satisfaisante.
Au début du mois, le ministre néerlandais sortant des affaires économiques, Vincent Karremans (VVD), a suspendu son intervention chez Nexperia. Il a pris cette mesure par crainte que la maison mère chinoise ne retire des composants du marché européen. La Chine a alors interdit les exportations de Nexperia depuis son territoire, ce qui a entraîné des problèmes d’approvisionnement pour les constructeurs automobiles.
Les Pays-Bas suspendent leur prise de contrôle de Nexperia
Suite au report de Karremans, Nexperia a déclaré qu’elle avait besoin de la coopération de sa filiale chinoise pour résoudre les pénuries de puces, mais que la branche chinoise n’écoutait plus la direction aux Pays-Bas depuis un certain temps.
Dialogue
La Chine a récemment levé en grande partie son embargo sur les exportations. ‘Malgré cela, des clients de divers secteurs signalent encore et toujours des arrêts de production imminents. Cette situation est intenable’, selon Nexperia dans sa lettre ouverte. L’entreprise a exhorté les autorités chinoises à entamer ‘immédiatement’ des négociations, afin de rétablir la chaîne d’approvisionnement, sans délai.
‘Afin d’éviter de devoir communiquer par le biais de déclarations publiques et via nos clients, nous réaffirmons notre volonté d’engager un dialogue direct’, peut-on encore lire dans la lettre. L’entreprise est disposée à le faire, si nécessaire, par l’intermédiaire d’un ‘tiers neutre et professionnel agissant comme médiateur en vue de garantir des négociations structurées’.
Que se passe-t-il chez le fondeur de puces néerlandais Nexperia actuellement sous curatelle?