Le fabricant de puces BelGaN met définitivement la clé sous le paillasson
Les candidats repreneurs potentiels qui se sont montrés intéressés ces dernières semaines par un redémarrage de BelGaN n’ont fait aucune offre sérieuse, a appris l’agence Belga jeudi soir auprès des curateurs. Cela signifie que le seul fabricant de puces du pays fermera définitivement ses portes et qu’environ 440 employés vont se retrouver sur le carreau.
a deux semaines, les curateurs avaient demandé un montant définitif, des perspectives de réemploi et des garanties de paiement. La date limite pour que les candidats apportent des éclaircissements était fixée à ce jeudi midi.
Trois propositions ont été examinées: une émanant d’un candidat européen et deux d’acteurs extérieurs à l’Union européenne. Mais aucune offre n’a été acceptée, a indiqué le curateur Ali Heerman. “Nous n’avons pas d’offres de reprise dignes de ce nom”, a-t-il constaté. “Elles sont bien en deçà de la valeur de liquidation. Il n’y a que peu ou pas de garanties pour le personnel en termes de réemploi. Il n’y a pas non plus de garanties de paiement.”
Liquidation
Cela signifie qu’une relance avec un nouveau propriétaire n’aura pas lieu. Pourtant, la technologie des puces est un secteur stratégique et, ces dernières semaines, des personnalités politiques et des experts avaient exprimé l’espoir que l’entreprise reste entre des mains européennes.
Le personnel, qui a dû rendre ses voitures de fonction et ses téléphones portables il y a quinze jours, reste au chômage. Les actifs de l’entreprise, estimés à quelque 50 millions d’euros, sont en cours de liquidation. Il s’agit de locaux commerciaux et de machines. Ils contiennent des appareils de haute technologie qui ne peuvent avoir de valeur que pour des fabricants spécialisés.
Les curateurs examinent comment ils peuvent maintenir l’emploi de 13 membres du personnel qui devaient assurer la sécurité de l’atelier de production et l’intégrité de son contenu.
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