La plainte déposée par le milliardaire à l’encontre d’OpenAI a été élargie pour inclure Microsoft comme accusé. Le géant technologique, en collaboration avec OpenAI, tenterait en effet d’évincer ses concurrents.
Elon Musk a élargi son acte d’accusation en cours contre OpenAI. Le milliardaire avait en mars déjà déposé une plainte contre le développeur de ChatGPT, OpenAI, et contre ses fondateurs Sam Altman et Greg Brockman. Cette affaire s’étoffe désormais, puisque Microsoft vient s’ajouter aux accusés. De par leur collaboration, Microsoft et OpenAI tenteraient en effet d’obtenir un monopole sur le marché de l’IA générative.
La plainte modifiée, déposée la semaine dernière, ajoute Microsoft au rang des accusés, ainsi que Reid Hoffman, le cofondateur de LinkedIn, et Dee Templeton, vice-président de Microsoft et ancien membre du conseil d’administration d’OpenAI.
Rupture de contrat et formation d’un cartel
Musk avait cofondé OpenAI en 2015, à l’origine comme une organisation à but non lucratif. L’acte d’accusation de mars porte principalement sur des rancunes personnelles et sur une ‘rupture de contrat’. Musk déclare entre autres que Brockman et Altman ont rompu leur contrat avec lui en modifiant les statuts de l’entreprise et en la transformant en une société à but lucratif. Musk avait démissionné du conseil d’administration d’OpenAI en 2018.
Mais depuis lors, le pionnier technologique a également signé un accord avec Microsoft. Cette dernière a investi 14 milliards de dollars dans OpenAI et détient les droits exclusifs sur les licences commerciales de la technologie de la firme d’IA. Le fait que Microsoft détienne également une participation de 49 pour cent dans cette dernière s’apparente à la formation d’un cartel, selon l’acte d’accusation.
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