Apollo Global Management, un important gestionnaire d’actifs, a proposé d’investir plusieurs milliards de dollars dans Intel. Voilà ce que révèle l’agence de presse Bloomberg. Selon ses sources, cette décision pourrait être considérée comme une marque de confiance dans la stratégie de redressement du fondeur de puces américain. Entre-temps, Qualcomm, son homologue industriel, semble être intéressé par un rachat d’Intel.
Intel a connu des difficultés ces derniers temps et a également fait l’objet de spéculations de rachat. Sous la direction du CEO Pat Gelsinger, l’entreprise prépare un plan coûteux pour se réinventer et s’attirer de nouveaux produits, technologies et clients externes. Mais cette initiative a conduit à une série de résultats trimestriels décevants, sapant la confiance dans la stratégie et effaçant des dizaines de milliards de dollars de capitalisation boursière.
Même si Gelsinger pense encore et toujours que le plan de redressement peut suffire pour maintenir l’indépendance d’Intel, il est ouvert à l’idée d’envisager des alternatives, selon des initiés.
Tentative de rapprochement
Le week-end dernier, il est apparu clairement que le fabricant de puces Qualcomm est intéressé par un rachat ‘amical’ d’Intel. Une tentative de rapprochement aurait également déjà été faite, selon Bloomberg. Un tel rachat pourrait assurément aussi être une solution pour Intel. Si un accord est conclu, il pourrait s’agir de l’une des plus grandes fusions et acquisitions de tous les temps. Un rachat amical impliquerait que Qualcomm vise un rachat réel soumis à l’approbation de la direction d’Intel.
Il n’est cependant pas encore certain que ce premier rapprochement aboutisse. Un éventuel accord serait probablement examiné de près par les autorités de la concurrence et pourrait également prendre beaucoup de temps.
Qualcomm a une valeur marchande de quelque 188 milliards de dollars, alors qu’Intel vaut actuellement 93 milliards de dollars environ. L’intérêt présumé de Qualcomm a déjà fait grimper l’action d’Intel de plus de 3 pour cent à Wall Street. Les entreprises concernées ont refusé tout commentaire.
Que se passe-t-il chez Intel?
