Perte nette d’1,9 milliard d’euros au premier semestre pour Atos
Le groupe informatique français Atos, l’un des piliers technologiques des Jeux olympiques de Paris, a annoncé jeudi avoir enregistré une perte nette d’1,9 milliard d’euros après d’importantes dépréciations d’actifs et la fin de contrats clients dans la région Amériques.
L’ex-fleuron de la tech est entré en juillet dans une procédure de sauvegarde accélérée qui doit permettre au groupe de sortir la tête de l’eau avec notamment la mise en oeuvre de son plan de restructuration, dont le montant atteint 1,75 milliard d’euros.
Plombé par une dette brute colossale de près de 5 milliards d’euros, Atos avait enclenché en février une procédure de restructuration. Il se trouve depuis plongé dans un feuilleton financier aux multiples rebondissements.
Réduction de la dette
Après le retrait fin juin du consortium mené par Onepoint, premier actionnaire d’Atos initialement choisi pour mener à bien ce sauvetage, les créanciers et les banques se sont entendus pour reprendre et sauver eux-mêmes l’entreprise.
Leur accord comprend notamment une augmentation de capital de 233 millions d’euros et une réduction de la dette d’environ 3 milliards d’euros. La perte du premier semestre est en grande partie due à une dépréciation d’actifs à hauteur de 1,5 milliard d’euros et aussi “la dépréciation de relations clients pour 109 millions d’euros dans la région Amériques en raison de la fin de contrats clients”, a précisé le groupe dans un communiqué.
La dépréciation d’actifs consiste pour une entreprise à ajuster la valeur d’un actif dans ses comptes par rapport à celle qu’elle lui accordait jusqu’alors.
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