Umicore va pouvoir bénéficier d’une manne importante de subsides pour la construction de son usine de matériaux pour batteries en Ontario, au Canada.
Selon une information du journal De Tijd, confirmée par l’entreprise, Umicore investit dans une première phase 1,27 milliard d’euros mais peut compter sur un subside de 976 millions de dollars canadiens, soit environ 680 millions d’euros
La production sur le site canadien devrait débuter en 2026. L’usine emploiera quelque 600 personnes, sans parler du gros millier d’emplois pour la construction du site. Annuellement, 35 GWh de volumes en matériaux actifs cathodiques y seront produits, de quoi équiper les batteries de 525.000 véhicules électriques, selon De Tijd.
Dans un communiqué mardi, Umicore précise qu’à la suite de son entrée récente sur le marché nord-américain, son carnet de commandes dans l’activité “Battery Materials” s’élève actuellement à 190 GWh de volumes en matériaux actifs cathodiques contractés pour 2027 et atteint déjà aujourd’hui 270 GWh pour 2030. “Le carnet d’ordres est bien diversifié entre plusieurs fabricants de batteries et de voitures en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, et couvre des plateformes d’entrée, de volume et haut de gamme pour une grande variété de marques et de modèles de voitures”, souligne-t-on.
Umicore a également annoncé avoir signé un accord de 10 ans avec AESC, un leader mondial dans le développement et la fabrication de batteries haute performance pour les véhicules électriques et les systèmes de stockage d’énergie, en vertu duquel Umicore fournira des matériaux de batterie à haute teneur en nickel pour la production de batteries de véhicules électriques dans les usines d’AESC aux États-Unis. L’accord de fourniture de matériaux actifs cathodiques s’étend de 2026 à 2035.
Ces nouvelles ravissaient visiblement les investisseurs. En Bourse, le cours de l’action Umicore bondissait de plus de 13%, à 25,17 euros, peu avant 9h30 sur Euronext Bruxelles.
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