Enfin le feu vert pour les nouvelles extensions internet
L’Icann, l’instance qui gère le système des noms de domaine au niveau mondial, a finalement donné son feu vert à l’introduction des nouvelles extensions après des années de travail préparatoire. La phase de demandes démarrera le 12 janvier 2012, après quoi les premiers nouveaux suffixes apparaîtront au plus tôt début 2013 sur internet. Des années durant, l’on a discuté sur l’ouverture d’un espace de noms de domaine de top level sur internet, mais aujourd’hui que les directives sont définitivement fixées et que la date pour la (première) phase de demandes est arrêtée, le processus s’accélère.
L’Icann, l’instance qui gère le système des noms de domaine au niveau mondial, a finalement donné son feu vert à l’introduction des nouvelles extensions après des années de travail préparatoire. La phase de demandes démarrera le 12 janvier 2012, après quoi les premiers nouveaux suffixes apparaîtront au plus tôt début 2013 sur internet.
Des années durant, l’on a discuté sur l’ouverture d’un espace de noms de domaine de top level sur internet, mais aujourd’hui que les directives sont définitivement fixées et que la date pour la (première) phase de demandes est arrêtée, le processus s’accélère.
Selon ce qui a été décidé aujourd’hui lors de la conférence Icann de Singapour, les demandes d’extensions internet pourront être introduites entre le 12 janvier et le 12 avril 2012. Ce même mois, la liste des demandes sera rendue publique (l’Icann table sur quelque 500 dossiers, même si entre-temps, seule une centaine de candidats se sont officiellement fait connaître). Les premiers résultats d’évaluation suivront en novembre 2012.
Dans notre pays, le gouvernement flamand et la ville de Gand notamment ont déjà manifesté leur intérêt pour un suffixe internet propre, et de grandes sociétés comme AB Inbev se sont aussi déjà informées.
“Il n’empêche qu’il manquait un intérêt bien réel, parce qu’il y avait encore des doutes quant au coût et à la date”, explique Hans Seeuws, un spécialiste de l’entreprise de services belge Sensirius. “Mais à présent que le sort en est jeté, les candidats intéressés devront s’empresser de préparer leur dossier.”
Pour ce qui est du coût, passons ici les différents éléments en revue:
– les coûts de demande pour une extension, qui doivent être versés à l’Icann, sont de 130.000 euros,
– si votre demande est approuvée, vous payerez encore une indemnité annuelle de 18.000 euros. Les opérateurs TLD capables de fournir plus de 50.000 noms de domaine, devront en outre s’acquitter annuellement de 20 cents d’euro par nom de domaine au-delà de cinquante mille,
– pour l’assistance de consultants et d’avocats lors du processus d’application, il convient de réserver entre 20.000 et 40.000 euros,
– les coûts mensuels de gestion des TLD atteignent un montant oscillant entre 8.000 et 24.000 euros,
– en outre, les candidats doivent avoir notamment 10 serveurs de noms à leur disposition et doivent démontrer qu’ils peuvent continuer à supporter leurs TLD à long terme. Entre-temps, il se murmure également que les candidats doivent présenter un ‘rescue registry’ au cas où leur infrastructure se planterait.
Pays en voie de développement? Par ailleurs, la décision annoncée aujourd’hui a encore tété précédée d’un débat houleux entre le board de l’Icann et le GAC, l’organe-conseil où siègent les représentants des gouvernements du monde entier.
“Les principales préoccupations avaient trait à la question de savoir si les droits des propriétaires de marques seraient suffisamment protégés et si les pays en voie de développement obtiendraient suffisamment d’opportunités”, déclare l’avocat Flip Petillion, du bureau d’avocats Crowell & Moring. “Le contraste entre les priorités du Nord et du Sud est frappant.”
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