Econocom : “pas de grosse menace pour notre stratégie”
Les chiffres souffrent mais en général moins que la moyenne du marché. Suffisant pour qu’Econocom s’estime “raisonnablement satisfait”.
Les chiffres souffrent mais en général moins que la moyenne du marché. Suffisant pour qu’Econocom s’estime “raisonnablement satisfait”.
L’optimisme relatif que s’autorise Econocom sur ses perspectives 2009 (voir notre info du 1er septembre) s’appuie sur la relative bonne performance enregistrée au 1er semestre. Si l’axe Services Télécoms (téléphonie) a plongé de 19,9% en revenus (“la faute essentiellement au report de projets et à une nette faiblesse de SFR en France nous sommes le premier distributeur avec quelque 250.000 lignes gérées”), les 3 autres ont affiché un comportement plus honorable : -2% en Produits & Solutions ; -5,5% en Managed Services (mais -9% pour le volet conseils); +11,3% en Services financiers IT. Dans ce dernier axe, Econocom profite en fait de la crise: “Certaines grandes sociétés, telles Airbus, avaient l’habitude d’acheter sur fonds propres. Pour diverses raisons, elles se dirigent aujourd’hui vers la location et se tournent vers nous parce qu’elles ont également besoin d’une gestion d’actifs (asset management) de haut niveau, qui est justement notre spécialité”, indique Bruno Lemaistre, directeur général du groupe. “Il y aura fort probablement croissance dans cette activité d’ici la fin de l’année, avec quelques grosses opérations auprès de grands groupes.” Outre Airbus (62.000 systèmes concernés), Econocom a également décroché des contrats de type “desktop on demand” auprès de Daikin (6.000 postes à terme) et CIAT (1.500 systèmes dans une 1ère phase).
Pour le restant de l’année, l’espoir est de voir l’offre de ‘bundles’ (combinaison de services) continuer d’étayer les activités, essentiellement auprès de grandes sociétés. Mais l’embellie escomptée viendra surtout, une fois encore, de l’axe IT Financial Services. Les Managed Services, eux, ne devraient pas s’améliorer: trop d’acteurs, trop gros ‘sacrifices’ sur les marges, estime Econocom. En services telco, le repli se poursuivra sans doute mais “le rythme ne devrait pas s’aggraver”, déclare Bruno Lemaistre.
Dans l’ensemble, il se dit “raisonnablement optimiste” pour le 3ème trimestre et souligne que le groupe reste “mobilisé”, anxieux de voir si le 4ème trimestre, traditionnellement le meilleur pour Econocom (mais 2008 fut une exception), confirmera la légère relance.
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