DNS.be gèrera aussi .brussels
Le gouvernement bruxellois a désigné DNS.be comme gestionnaire de l’extension internet .brussels. Tout comme pour .vlaanderen, le gestionnaire du domaine de top level belge introduira le dossier de demande pour .brussels auprès de l’Icann et prendra à son compte l’exploitation commerciale. Même si Bruxelles a attendu jusqu’au 7 mars pour publier son adjudication publique, elle a finalement trouvé en DNS.be un partenaire pour la gestion du city-tld. Par ailleurs, la plate-forme d’enregistrement de .brussels sera lancée sur l’infrastructure du gestionnaire du domaine de top level autrichien .at (Nic.at). Comme nous l’avions écrit précédemment cette semaine, tel sera aussi le cas de la plate-forme d’enregistrement de .vlaanderen.
Le gouvernement bruxellois a désigné DNS.be comme gestionnaire de l’extension internet .brussels. Tout comme pour .vlaanderen, le gestionnaire du domaine de top level belge introduira le dossier de demande pour .brussels auprès de l’Icann et prendra à son compte l’exploitation commerciale. Même si Bruxelles a attendu jusqu’au 7 mars pour publier son adjudication publique, elle a finalement trouvé en DNS.be un partenaire pour la gestion du city-tld. Par ailleurs, la plate-forme d’enregistrement de .brussels sera lancée sur l’infrastructure du gestionnaire du domaine de top level autrichien .at (Nic.at). Comme nous l’avions écrit précédemment cette semaine, tel sera aussi le cas de la plate-forme d’enregistrement de .vlaanderen.
Le registry Nic.at possède en effet une plate-forme adaptée aux besoins des nouvelles extensions internet. DNS.be en est actuellement encore dépourvue, même si son but est de disposer d’ici trois ans d’une plate-forme opérationnelle pour .brussels et pour .vlaanderen en Belgique.
Comme la ville de Bruxelles a présenté très tard son projet .brussels, elle ne pouvait se permettre de faire trop la fine bouche. “Puisque l’accord avec le partenaire technique vient seulement d’être finalisé, il faudra de toute façon utiliser les meilleures pratiques pour l’application”, déclare Ben Anderson, un spécialiste de l’entreprise britannique de services Group NBT.
Pour rappel, quiconque n’aura pas introduit de demande d’un nouveau suffixe internet pour le 29 mars auprès du gestionnaire des noms de domaine, l’Icann, passera son tour. Il reste donc six jours pour le faire.
“C’est vrai que dans le cas de .brussels, l’on a en grande partie effectué du copier-coller du contenu du dossier de demande de .vlaanderen”, explique une source proche du dossier bruxellois. “Si le gouvernement bruxellois voulait avoir vraiment son mot à dire dans la concrétisation de son suffixe, il aurait effectivement dû s’y prendre plus tôt.”
Voilà qui explique pourquoi il y a eu une telle réticence de la part des partenaires potentiels ces derniers jours. “Normalement, il faut trois à quatre mois pour élaborer correctement un dossier de demande”, affirme Ben Anderson.
Prix
Pendant dix ans, DNS.be se chargera de l’exploitation technique et commerciale de .brussels. Tant le front-end que le back-end tourneront provisoirement en Autriche. L’administration, la reprise après sinistre et d’autres éléments opérationnels seront traités à partir de la Belgique.
L’on ne sait pas encore clairement combien coûtera le suffixe .brussels, mais le prix resterait “démocratique”. Le timing prévu par l’Icann pour le traitement des dossiers de demande déterminera la date de lancement pour la réservation des noms de domaine .brussels. L’on s’attend à ce que les premières extensions .brussels apparaissent en 2013.
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